300 millions d’internautes dans le monde

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Nous serions 300 millions dans le monde à nous être connectés au Réseau au moins une fois dans le mois. Une étude qui pointe également sur les grandes disparités du taux de pénétration d’Internet selon les pays.

D’après une étude du groupe américain Angus Reid, récemment racheté par Ipsos, les internautes seraient maintenant au nombre de 300 millions dans le monde. Pour les auteurs de l’étude, un internaute se définit comme un adulte de plus de 18 ans qui a utilisé le Réseau au moins une fois dans le mois précédent l’étude, de n’importe quel endroit et pour quelque raison que ce soit. Baptisée « Face of the Web » (littéralement le visage du Web), cette étude est certainement l’une des plus importantes réalisées à ce jour. Selon ses auteurs, sa réalisation aurait coûté 1 million de dollars, montant nécessaire pour interviewer au total près de 28 500 personnes dans 34 pays.

Au delà des chiffres, l’étude Angus Reid montre également une tendance plutôt étonnante de régression du nombre de connectés dans certains pays, parallèlement à une concentration, plus classique celle-ci, de la plupart des internautes dans un très petit nombre de pays développés. Sans surprise, les Etats-Unis rassemblent le plus grand nombre de connectés avec une population estimée à 108 millions d’internautes. Un chiffre impressionnant qui ne correspond donc, toutefois, plus qu’à 39 % du nombre total d’internautes dans le monde.

Concernant l’Europe, l’Allemagne et le Royaume Uni sont respectivement crédités de 18 et 14 millions d’internautes. La France, atteindrait, elle, 8,8 millions d’adeptes. La plus grosse estimation jamais publiée toutes études confondues. Pourtant, selon les propres termes de l’étude, « les résultats concernant les pays du Sud et de l’Est de l’Europe montrent que le taux de pénétration des PC et l’usage d’Internet semblent stagner, voire décliner. Ces pays ont la plus grande proportion d’adultes qui déclarent ne pas avoir l’intention de se connecter ».

Pour en savoir plus : Un résumé de l’étude (en anglais)