4G : le réseau prend du volume

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Au 1er mai 2014, le parc télécoms français compte près de 15 000 sites 4G bénéficiant d’un accord d’exploitation délivré par l’Agence nationale des fréquences.

Le déploiement des infrastructures 4G en France s’est accéléré au mois d’avril.

Selon l’Agence nationale des fréquences (ANFR), 14 984 points d’accès bénéficient d’une autorisation d’exploitation au 1er mai 2014 (+4,8% en un mois). Les opérateurs disposant de 18 mois pour « allumer » les antennes concernées, seuls 12 885 supports sont réellement en service sur le territoire.

La couverture s’élargit principalement grâce aux initiatives des opérateurs dans la bande des 800 MHz : 6487 sites autorisés, c’est 15,2% de plus qu’il y a un mois. Plus d’un tiers de ce parc est géré par Orange, qui dispose de 2747 sites actifs, contre 1376 pour SFR (sur 2477 exploitables) et 447 pour Bouygues Telecom (sur 1584 autorisations).

Free n’a installé aucune antenne compatible 800 MHz, faute d’avoir remporté un lot lors de l’attribution des licences fin 2011. Le nouvel entrant se rattrape dans la bande de fréquences à 2600 MHz : il compte désormais quelque 1300 sites activés sur 2000 possibles. Le reste du parc est partage par Orange (4636 supports), SFR (1041 autorisés pour 844 en service) et Bouygues Telecom (882 sur 2756).

Seule à disposer d’un accord de « refarming » consistant à délivrer la 4G sur la bande à 1800 MHz historiquement alloué aux technologies GSM, la filiale du groupe Bouygues exploite plus de 6000 supports LTE sur les 6499 validés par l’ANFR. Mais avec moins de 500 sites opérationnels à 800 MHz et moins de 1000 à 2600 MHz, son réseau évolue peu : moins de 1% de croissance d’un mois à l’autre, comme le note Silicon.fr.

L’ANFR note par ailleurs que courant avril, dix départements ont concentré un tiers du volume total des nouvelles autorisations 4G. En tête de liste, les Alpes-Maritimes et les Bouches-du-Rhône. Si la mobilité à très haut débit est loin de couvrir 100% du territoire (Orange vise les 70% de la population pour la fin de l’année), tous les départements français de Métropole sont désormais concernés par le déploiement des réseaux LTE.

Au-delà du volet technique, la bataille se porte sur les offres commerciales. Bousculée entre roaming, terminaux subventionnés, offres « multipacks » et ouverture du réseau très haut débit aux abonnés des marques low cost (Sosh, B&You, RED), la bande des quatre se livre une guerre qui touche également à l’Internet fixe.

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