Accenture : la télématique au service de la logistique

Mobilité

L’arrivée d’Internet a profondément modifié les méthodes de travail notamment dans la chaîne logistique. La télématique, qui associe les télécoms et l’informatique, permet de mieux suivre l’acheminement des produits livrés. Toutefois, si la voix reste encore un élément important dans la chaîne logistique, les données via le GPRS devraient prendre le dessus dans les années à venir.

Selon le cabinet de conseil en management et en services Accenture, l’avenir de la chaîne logistique passera par la télématique, c’est-à-dire par le mariage des télécommunications et de l’informatique. Pour 75 % des entreprises européennes interrogées (l’étude porte sur 122 entreprises spécialisées dans le secteur de la logistique en Europe), la télématique est un élément incontournable de la réussite future de leur entreprise. Plus de la moitié d’entre elles (60 %) indiquent que la télématique les a d’ores et déjà aidé à réduire leurs frais de transport et 85 % affirment qu’elle est à l’origine d’une amélioration de la qualité du service client.

Accenture définit la télématique comme une technologie regroupant la voix et les données sans fil permettant notamment de transmettre et de recevoir des informations de localisation. « Ces nouvelles technologies permettent aux entreprises d’obtenir des informations en temps réel et donc d’améliorer leur réactivité, de renforcer leurs capacités de planification et par conséquent, de rationaliser leurs processus de livraison », explique Olivier Vidal, en charge de l’activité Supply Chain d’Accenture.

Données contre voix

L’enquête révèle également la forte demande de solutions de signature électronique. Près de la moitié des entreprises interrogées pensent que leur entreprise se convertira à cette technologie d’ici trois ans. Par ailleurs, 70 % reconnaissent la valeur des images numériques et autres applications électroniques dans le cadre des réclamations portant sur les défauts de livraison et la perte de marchandises en cours de trajet. L’étude souligne par ailleurs que les communications vocales, qui céderont progressivement la place au GPRS et aux systèmes de communication par satellite, devraient, d’ici trois ans, représenter moins de 60 % des échanges entre les entreprises et leurs chauffeurs contre 90 % actuellement.

« Si les entreprises reconnaissent les avantages commerciaux de la télématique, le coût actuellement élevé de ce type de technologie pénalise son développement. En effet, 90 % des sondés considèrent le coût de ces systèmes comme un sérieux obstacle à l’investissement, et 89 % d’entre eux souhaiteraient avoir une idée plus précise du retour sur investissement. »