Adledge lève des fonds : pour que la pub en ligne soit plus visible

EntrepriseLevées de fondsMarketingPublicité
adledge-levee-fonds

À l’origine d’outils pour la mesure de la qualité de diffusion des campagnes publicitaires display, Adledge lève 1 million d’euros.

Adledge l’avait signalé le mois dernier sur son Twitter : une levée de fonds était en préparation.

Voilà l’opération officialisée, pour un montant d’un million d’euros.

La SAS basée au Mans – avec un bureau commercial à Paris – et spécialisée dans la mesure de la qualité de diffusion de la publicité digitale est soutenue par plusieurs de ses investisseurs historiques.

Sur la liste figurent les réseaux Paris Business Angels et SIRS Business Angels (Société des investisseurs des rives de Seine), ainsi que la holding industrielle One Stone établie à Suresnes (Hauts-de-Seine).

Positionné sur un marché où évoluent des références comme Google et AppNexus, Adledge a segmenté son offre en deux briques.

La première concerne l’évaluation de la visibilité des campagnes display. Une métrique réclamée par les agences*, mais aussi par certains annonceurs qui n’achètent plus qu’au vCPM (« visible CPM »).

La seconde doit permettre de gérer la réputation des marques en identifiant les contextes d’apparition publicitaire dommageables… et en masquant une annonce si l’impression est jugée indésirable.

Donnant l’exemple d’une agence média qui a dû réagir à un scandale touchant un client du secteur bancaire, la société affirme exploiter une soixantaine de métriques avec, dans la boucle, « plus de 400 annonceurs ».

Non rentable selon ses derniers résultats financiers connus (56 500 euros de pertes sur un C.A. de 769 000 euros pour l’année 2015), Adledge « va croître très fortement dans les 18 mois à venir », affirme Nathalie Le Borgne, fondatrice de l’entreprise en 2008 – et aujourd’hui présidente ; Laurent Blanc, actuel directeur des opérations, avait rejoint l’aventure en 2012.

Au-delà de la visibilité, la qualité de diffusion d’une annonce s’exprime en termes de conformité au plan média ou encore de respect de la zone de chalandise et du capping. L’intérêt étant, pour les utilisateurs, de pouvoir définir leurs propres métriques de performance, au-delà de celles édictées par l’IAB.

* À voir, à ce sujet ci-dessous, une interview de Raphaël Grandemange. Celui qui est aujourd’hui DG de Webedia nous expliquait, à l’époque où il dirigeait encore Starcom Mediavest Group, pourquoi la visibilité publicitaire allait permettre au marché de se réguler.


Lire la biographie de l´auteur  Masquer la biographie de l´auteur