Amazon crée des emplois mais il en supprime aussi

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Amazon accélère ses recrutements au nom du cloud et d’Alexa, mais réduit, en parallèle, la voilure sur son cœur d’activité.

De « petits ajustements » sur certains segments d’activité, pour des « recrutements massifs » dans d’autres.

Ainsi Amazon commente-t-il les suppressions de postes qui se préparent à son siège social de Seattle.

Plusieurs centaines d’employés seront dans la nasse, selon la presse sur place, sachant que des réductions d’effectifs sont prévues dans d’autres villes américaines.

Ces coupes sombres toucheraient essentiellement les divisions impliquées dans le cœur de business d’Amazon : le retail.

Le groupe avait adressé des signaux ces derniers mois en limitant, voire en gelant les embauches dans certaines de ses branches.

Il faut dire qu’il est devenu le premier employeur à Seattle, avec plus de 40 000 personnes sur place, contre environ 5 000 en 2010 – et le deuxième employeur américain dans le monde après Walmart, avec 566 000 collaborateurs, hors contractuels et personnel temporaire.

C’est sans compter la campagne de recrutements qui pourrait démarrer à l’horizon 2019 dans le cadre de l’ouverture d’un deuxième siège social outre-Atlantique.

En l’état, néanmoins, le nombre de postes vacants à Seattle est au plus bas depuis plusieurs années : 4 100, contre 9 800 il y a un an et 7 600 il y a deux ans. Les offres d’emploi reflètent la stratégie réaffirmée par le CEO Jeff Bezos lors de la présentation des résultats 2017 : cap sur le cloud et sur l’intelligence artificielle, avec Alexa.

En toile de fond, une probable consolidation des activités dans le retail, après des réorganisations au sein de plusieurs filiales.

En tête de liste, Createspace (livres et disques à la demande), qui a cessé de fournir des services aux auteurs et supprimé, dans ce cadre, une soixantaine de postes.

La branche Quidsi, acquise en 2011 pour un demi-milliard de dollars (et dont le fondateur a ensuite créé Jet.com, absorbé par Walmart pour 3 milliards), a elle aussi fait l’objet d’une restructuration ponctuée d’une réduction d’effectifs, faute de rentabilité dans l’exploitation de sites comme Diapers.com et Soap.com.

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