Amazon Echo : ça résonne au Royaume-Uni et en Allemagne

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Les assistants vocaux Amazon Echo et sa version compacte Dot, tous deux adossés à Alexa, débarquent en Europe, après une commercialisation initiale restreinte aux USA.

Amazon lance ses assistants vocaux de la gamme Echo au Royaume-Uni et en Allemagne. Le déploiement en Europe se poursuit avec, en règle générale, une première jonction qui se concrétise par l’Angleterre comme c’est le cas pour les boutons connectés Amazon Dash. Pour ses premiers pas en Europe, les produits Echo sont déclinés en deux coloris : blanche et noir.

Prochaine étape : la France ? La firme Internet de Jeff Bezos reste discrète sur l’expansion géographique de la disponibilité des produits. A priori, c’est mal parti pour que les produits soient disponibles à Noël dans l’Hexagone.

L’Amazon Echo sera disponible à compter du 28 septembre au Royaume-Uni pour 150 livres (avec une remise de 50 livres pour les membres Amazon Premium). Même topo pour son lancement en Allemagne avec un tarif fixé à 180 euros et une remise de 50 euros pour les membres Amazon Premium et une disponibilité à compter du 26 octobre.

Les appareils Echo et Echo Dot sont des sortes d’enceintes, au design discret pour s’adapter aux environnements de type foyers numériques, qui intègrent un système de microphones exploitant l’assistant virtuel Alexa (conçu par Amazon).

L’Amazon Echo est un cylindre haut de 23,5 cm, avec un diamètre de 8,3 cm. Une telle forme lui permet de diffuser le son à 360° dans une pièce, mais aussi d’être à l’écoute de toutes les questions de n’importe quel utilisateur et depuis n’importe quel endroit de la pièce. Pour cela, pas moins de 7 microphones qui entourent tout le sommet de l’appareil.

Ils fonctionnent suivant une technique de beamforming qui leur permet d’associer de manière constructive le son capté par tous ces microphones. Pas besoin de hurler donc en théorie si vous désirez poser une question à Echo depuis l’extrémité d’une pièce. Dans la pratique toutefois, passé un volume d’écoute musical de 7 (sur 10), Echo « n’entend » plus le « Alexa » qu’il faut prononcer pour l’interpeller.

C’est en novembre 2014 qu’Amazon a lancé l’assistant vocal Echo, une enceinte bardée de microphones capable d’écouter et de reconnaitre la voix humaine au sein même du foyer. Echo est en effet sans cesse connecté en Wi-Fi au réseau et de ce fait au cloud d’Amazon Web Services. Il est adossé à Alexa, un assistant vocal à rapprocher de Siri d’Apple, Google Now ou encore Cortana de Microsoft.

Echo peut répondre à n’importe quel type de question pratique (météo, orthographe d’un mot, heure, date, hauteur de l’Everest…) mais peut aussi être utilisé pour diffuser de la musique via les deux haut-parleurs qu’il intègre. Il peut aussi être associé à d’autres appareils tels que le Sonos ou le hub SmartThings de Samsung, entre autres.

Il peut être enrichi par des « skills » des applications qu’on sélectionne sur l’Alexa App Store (au nombre de 3000) avant de les activer dans les paramètres.

La version plus compacte : Echo Dot

Quant à Echo Dot, il s’agit d’une version moins onéreuse et beaucoup plus compacte. Il est équipé d’un petit haut-parleur, à utiliser pour un usage de proximité (sur une table de nuit ou bien un bureau de travail). Il peut aussi être connecté à un système audio indépendant en Bluetooth ou via sa prise jack.

Avec un design légèrement modifié par rapport à la version d’origine et une mouture blanche, l’Echo Dot a pour vocation de démocratiser Alexa au plus grand nombre. Cela sera d’autant plus vrai qu’il est proposé à 60 euros outre-Rhin et à 50 livres au Royaume-Uni (contre 90 dollars lors de son lancement aux Etats-Unis) dès le 20 octobre.

Amazon innove également avec la technologie baptisée ESP (Echo Spatial Perception) qui facilite l’installation de plusieurs Echo ou Echo Dot dans le même foyer. Elle permet au système de distinguer quel assistant doit répondre en fonction de la distance avec l’utilisateur, ce qui évite une cacophonie suite à des réponses simultanées de tous les assistants.

Enfin, concernant le volet confidentialité des données, à sa discrétion, l’utilisateur peut effacer les requêtes envoyées aux serveurs d’Amazon et les données sont stockées au sein de l’Union Européenne, en Irlande plus exactement.

Véritables attractions, les assistants d’Amazon (Echo, Echo Dot et Amazon Tap) ont tapé dans l’oeil de Steve Wozniak, le co-fondateur d’Apple, qui ne tarissait pas d’éloge à l’égard de l’Amazon Echo qu’il avait qualifié de « prochaine grosse plate-forme » en mars dernier.

Google n’est pas non plus resté insensible à l’Amazon Echo et va lancer un appareil similaire baptisé Google Home (et adossé à Google Assistant) dès cet automne (avec une probable annonce le 4 octobre prochain).

(Crédit photo : @Amazon)

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