Amazon Pantry : un nouvel étage pour la fusée Premium en France

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Le programme de fidélité d’Amazon s’élargit avec un cybermarché axé sur les « courses de la semaine ». L’offre est différente de Prime Now.

Le catalogue de services associé au programme de fidélité Amazon Premium prend un peu plus de volume en France.

Le nouvel entrant s’appelle Amazon Pantry.

Le Royaume-Uni fut, il y a près d’un an, le premier pays d’Europe à accueillir ce cybermarché que le groupe e-commerce présente comme « une boutique dans laquelle les membres Amazon Premium peuvent faire leurs courses de la semaine sans minimum d’achat ».

On est tenté de faire le parallèle avec l’offre Prime Now, lancée en juin dernier à Paris*. Sauf que les modalités de commande et de livraison ne sont pas les mêmes.

Alors que Prime Now est axé sur la livraison rapide des produits dans la capitale et sa petite couronne (en une heure sur certains codes postaux, pour 5,90 euros ; gratuit à partir de 2 h, sur un créneau au choix) avec des coursiers dédiés, Amazon Pantry est un service national qui implique 2 à 3 jours de délai. Il n’a, par ailleurs, pas d’application mobile dédiée, au contraire de Prime Now, dont le catalogue est aussi plus fourni.

C’est dans la boîte

Les frais de port sont fonction du nombre de « boîtes virtuelles » remplies, la première étant facturée 3,99 euros et les suivantes, dans la même commande, 0,99 euro. On change de boîte tous les 20 kg ou 110 litres (0,08 m3). Pour chaque article, une estimation du pourcentage de remplissage est fournie sur la base de la taille et du poids.

Pour accompagner le lancement de l’offre, la première boîte est gratuite jusqu’au 31 mars 2017… à condition d’acheter au moins cinq produits signalés comme « éligibles ». Dans le même esprit, des listes à thème ont été mises en place (« Réveillez-vous en douceur », « Tout pour une maison étincelante », « Garanti sans gluten », etc.).

Amazon développe là un peu plus son empire logistique, qui lui coûte de plus en plus cher. Les derniers résultats trimestriels du groupe en témoignent : les dépenses sur ce front ont augmenté de 26 % sur un an, à 5,719 milliards de dollars, quand le C.A. de l’activité e-commerce a progressé de 22 %, à 43,741 milliards.

* L’offre déplaît à la Ville, qui redoute qu’elle « déstabilise gravement les équilibres commerciaux ». Dans ce contexte, Amazon s’est rapproché d’enseignes parisiennes (Bio c’ Bon, Fauchon et Lavinia), qui disposent chacune de leur boutique dans l’application.

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