Amazon Prime Air : conditions de vol idéales au Royaume-Uni ?

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Amazon a obtenu, au Royaume-Uni, ce que les États-Unis ne lui ont pas accordé : la possibilité de tester des drones de livraison situés hors vue des pilotes.

Amazon a obtenu ce qu’il recherchait au Royaume-Uni : l’autorisation de tester un service livraison basé sur des drones situés hors du champ de vision de leurs pilotes.

Le groupe e-commerce pionnier a signé un accord dans ce sens avec le gouvernement britannique, sous la supervision de la CAA, organisme public rattaché au département des Transports et qui réglemente l’aviation civile dans le pays.

Survol en zones rurales et périurbaines, altitude maximale de 400 pieds (122 mètres)… Les modalités de cet accord rappellent celui noué il y a plus d’un an avec la FAA*, homologue américaine de la CAA.

La principale différence réside donc dans cette possibilité, pour Amazon, d’expérimenter ce pilotage hors vue que les États-Unis lui refusent toujours en l’état (le drone doit pouvoir être aperçu sans l’aide d’un dispositif auxiliaire, excepté lunettes et lentilles de contact).

Face à ce blocage, le géant américain avait laissé entendre qu’il pourrait se voir contraint à se tourner vers l’étranger pour lancer l’exploitation commerciale de ce service baptisé Prime Air et dont le CEO Jeff Bezos avait parlé pour la première fois fin 2013.

L’extension des activités R&D au Royaume-Uni avaient laissé suggérer de cette envie d’ailleurs. Depuis lors, des tests ont également été lancés aux Pays-Bas et au Canada.

Amazon cherche surtout à mettre en situation les technologies de détection et d’évitement destinées à rendre les drones plus autonomes… et pouvoir se permettre d’en attribuer plusieurs à un même télépilote.

Présenté fin 2015, le dernier prototype du drone en question pèse environ 25 kg, peut couvrir un rayon d’une quinzaine de kilomètres, voler jusqu’à 80 km/h et transporter au maximum 2,3 kg (soit 86 % des produits livrés par Amazon).

* Dans ce cadre, Amazon s’est engagé à communiquer à la FAA des données mensuelles sur le nombre de vols organisés, leur durée et les éventuelles anomalies rencontrées. On peut supposer que l’accord a la même teneur aux Royaume-Uni, l’objectif étant aussi d’aider à la mise en place d’un cadre réglementaire et législatif.

Crédit photo : Konrad Mostert – Shutterstock.com

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