AMD relaxé dans une affaire de violation de lois anti-trust

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Le département de la Justice américain met fin à son enquête sur les ententes tarifaires entre ATI racheté par AMD et son concurrent Nvidia.

Le département de la Justice américain a stoppé ses investigations concernant les allégations sur le fabricant de processeurs graphiques ATI et sa société parente AMD sur la violation des lois anti-trust fédérales.

AMD avait reçu une assignation à comparaître de la part du département de la Justice fin 2006, peu après son acquisition d’ATI pour 5,4 milliards de dollars. L’enquête concernait des allégations d’entente sur les tarifs entre fabricants de cartes graphiques, particulièrement entre ATI et son principal rival Nvidia.

AMD n’a opposé aucune résistance à cette enquête, acceptant de coopérer à toute demande d’information et de d’obéir aux décisions du département de la Justice. Cette affaire n’est pas liée à l’autre affaire anti-trust concernant AMD. La société a accusé Intel de pratiques anti-concurrentielles lors d’accords avec des fabricants, dans le cadre de la lutte entre les deux sociétés sur les marchés des processeurs d’ordinateurs de bureau et de serveurs.

La fin de l’investigation d’ATI est une bonne nouvelle pour AMD. La semaine dernière, le fabricant a tenté de résoudre ses récents problèmes économiques en se séparant de ses usines de production par le moyen d’un partenariat avec les Emirats Arabes Unis, créant ainsi la Foundry Company.

Adaptation d’un article de Vnunet.com en date du 14 octobre 2008 intitulé AMD off the hook in graphics case.