Amy Winehouse : entre buzz et scams sur Facebook

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Le décès d’Amy Winehouse fait le buzz sur les réseaux sociaux. Selon Sophos, des pirates ont trouvé un moyen d’en tirer une exploitation post-mortem.

Un nouveau scam sévit sur Facebook, en surfant sur le soudain décès de Amy Winehouse, retrouvée morte samedi dans sa résidence de Londres.

Agée de 27 ans, l’artiste britannique représentait le renouveau du genre soul mais ses déboires avec la drogue alimentait autant la presse à scandale que ses performances déjantées sur scène.

Tragique pour des millions de fans à travers la planète, la disparition de cette étoile montante est une aubaine pour les pirates.

Selon le blog sécurité de Sophos (NakedSecurity), un scam (« leurre ») circule sur Facebook.

Une séquence vidéo est censé montrer les dernières heures d’Amy Winehouse, s’adonnant à une prise de drogues dures, peu avant l’overdose (en l’état actuel, les enquêteurs parlent d’une « mort inexpliquée »).

Ladite vidéo à scandale n’existe pas. Un clic re-dirige simplement vers des sondages en ligne.

Selon Sophos, les hackers touchent une commission pour chaque formulaire de sondage rempli par un internaute.

Gare à l’effet viral de Facebook : quiconque tombe dans le panneau partage automatiquement ce scam sur son fil d’actualité.

Tous les « amis » deviennent donc à leur tour des cibles potentielles.

En juin, un groupe de pirates dénommé SwagSec s’était déjà infiltré dans les serveurs hébergeant le site officiel d’Amy Winehouse.

Basé en Afrique du Sud, il avait arrangé à sa sauce la page d’accueil d’Amywinehouse.com, pour y insulter la diva britannique, qualifiée de « raciste » ou encore de « démon blanc ».

En 2009, Sir Paul McCartney avait inauguré la valse des artistes malveillants bien malgré eux.

Piraté, le site du membre des Beatles contenait du code malicieux qui se téléchargeait sur les ordinateurs des internautes.

Double attentat à Oslo : une exploitation pirate là-aussi
Toujours en surfant sur l’actualité brûlante, Sophos a également repéré des scams liés aux attentats sanglants d’Oslo, réalisés vendredi par un individu proche de l’extrême-droite (93 victimes). Sur Facebook, on trouve des présumés extraits de fichiers vidéo de caméras de surveillance déployées sur place montrant l’étendue des dégâts. Un conseil  : ne pas cliquer dessus et virer les contributions suspectes sur sa page pour éviter une contagion via les fonctions de partage du réseau social. Websense (filtrage Internet) considère qu’un internaute est affecté chaque seconde par ce scam.


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