Android Pay vs Samsung Pay : Visa et MasterCard jouent leur carte

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Visa et MasterCard se positionnent dans le jeu d’alliances auquel Apple, Google et Samsung se livrent avec leurs systèmes de paiement respectifs.

Apple Pay officiellement lancé ce mardi au Japon, Android Pay disponible depuis la semaine dernière à Hong Kong, Samsung Pay qui devrait arriver en Malaisie le mois prochain… Ça bouge dans la sphère du paiement électronique en Asie.

Les principaux émetteurs de cartes bancaires sont à l’affût. Illustration avec MasterCard, qui joue sur deux tableaux en s’associant à la fois à Google et à Samsung autour de son service Masterpass.

Vouée à faciliter les achats en ligne, cette plate-forme numérique lancée début 2013 permet aux consommateurs de sauvegarder les informations relatives à leurs carte de crédit, de débit et prépayées, qu’elles soient ou non émises par MasterCard.

Il deviendra, début 2017, possible d’y associer des comptes Android Pay et Samsung Pay, via les applications mobiles respectives.

Objectif de ce rapprochement : simplifier un peu plus l’expérience de l’utilisateur final, aussi bien sur le commerce électronique qu’en point de vente, en associant les données de MasterPass à celles enregistrées sur Android Pay ou Samsung Pay, tout en exploitant les fonctionnalités propres aux apps mobiles, par exemple l’authentification par empreinte digitale.

Qui, quand, où ?

Visa est également dans la boucle à travers son système Checkout… mais uniquement avec Google.

Du côté de Samsung, on communique plutôt sur l’arrivée prochaine, aux États-Unis, d’une fonction de paiement au sein des applications, avec comme premiers partenaires Velocity, Raise, Fancy, Hello Vino, Wish et Touch of Modern. Il est également question d’introduire, pour début novembre, un dispositif d’offres géolocalisées.

Le groupe vise une dizaine de pays couverts d’ici à la fin de l’année. Pour l’heure, Samsung Pay est disponible en Chine, en Espagne, à Singapour, en Australie, à Porto Rico, au Brésil, en Russie, ainsi qu’aux États-Unis, où le lancement était intervenu en septembre 2015, quelques semaines après le démarrage en Corée du Sud.

Le périmètre est plus restreint pour Android Pay, lancé il y a un an aux U.S. et étendu depuis lors au Royaume-Uni, à Singapour, à l’Australie et à Hong Kong.

Apple joue la discrétion

Et Apple Pay dans tout ça ? Voilà deux ans que le service a fait ses débuts outre-Atlantique. Il s’est, depuis lors, installé au Royaume-Uni, au Canada, en Australie, en Chine, à Singapour, en Suisse, en France, à Hong Kong, en Russie, en Nouvelle-Zélande… et donc au Japon.

Alors que Samsung fournit des chiffres sur l’exploitation de son système de paiement (par exemple, plus d’un milliard et demi de dollars de transactions traités en Corée du Sud depuis le lancement de la fonction de paiement en ligne), Apple reste – comme à son habitude – très discret.

Tout au plus la firme a-t-elle avancé, lors de la conférence téléphonique faisant suite à la présentation de ses derniers résultats trimestriels, un nombre de transactions en hausse annuelle de 500 %, avec autant d’opérations sur le mois de septembre que sur l’ensemble de l’exercice 2015 de la multinationale.

D’après les données de Timetric, le volume de paiements aurait atteint 10,9 milliards de dollars aux États-Unis sur l’exercice en question. Soit une goutte d’eau dans un marché difficile à pénétrer, que ce soit en raison de la résistance des banques, de la disponibilité de services concurrents ou de problèmes techniques, essentiellement lors de la mise en place chez les commerçants.

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