Antitrust : Microsoft s’oppose à l’acquisition de DoubleClick

Mobilité

L’éditeur tente de convaincre les sénateurs américains d’empêcher
l’acquisition de DoubleClick par Google.

Microsoft a enjoint le gouvernement américain d’empêcher l’acquisition de DoubleClick par Google. Appelé à témoigner devant la sous-commission sénatoriale sur l’antitrust, la libre concurrence et les droits des consommateurs, Microsoft a soutenu que cette acquisition créerait un monopole illégal sur le marché de la publicité en ligne.

La fusion permettrait en effet à Google de contrôler 80 % du marché de la publicité en ligne, couvrant à la fois les publicités textuelles et les bannières publicitaires, une position qui, selon Brad Smith, le directeur juridique de Microsoft, amènerait le moteur de recherche à dominer le marché.

Google contrôlerait également les plus grandes bases de données au monde regroupant les données d’internautes. De telles informations permettraient à Google de mieux cibler ses publicités, mais elles soulèvent également certaines questions en matière de protection de la vie privée, accuse Brad Smith. « La question est de savoir si cette fusion donnera une toute nouvelle signification au verbe ?google' », a-t-il ironisé.

Microsoft a soulevé ses premières objections à l’acquisition de DoubleClick en avril dernier. Dans un autre témoignage du 27 septembre, le directeur juridique de Google David Drummond a rejeté toute implication de concurrence déloyale dans cette acquisition d’un montant de 3,1 milliards de dollars.

« La publicité en ligne profite aux consommateurs, encourage la liberté d’expression et favorise la réussite des petites entreprises », a expliqué David Drummond dans son témoignage. « L’acquisition de DoubleClick aidera Google à atteindre ces objectifs tout en protégeant la vie privée du consommateur et en favorisant une innovation, une concurrence et une croissance supérieures. » Les marchés de la publicité textuelle et visuelle sont des activités complémentaires, a-t-il ajouté.

DoubleClick aide à fournir des publicités aux sites Web tiers en les aidant à gérer et à mesurer leurs campagnes, mais ne vend aucune publicité.

Google, en revanche, vend directement des publicités textuelles placées à proximité de ses résultats de recherche ou sur des sites tiers.

Microsoft a enjoint le gouvernement américain d’empêcher l’acquisition de DoubleClick par Google. Appelé à témoigner devant la sous-commission sénatoriale sur l’antitrust, la libre concurrence et les droits des consommateurs, Microsoft a soutenu que cette acquisition créerait un monopole illégal sur le marché de la publicité en ligne.

La fusion permettrait en effet à Google de contrôler 80 % du marché de la publicité en ligne, couvrant à la fois les publicités textuelles et les bannières publicitaires, une position qui, selon Brad Smith, le directeur juridique de Microsoft, amènerait le moteur de recherche à dominer le marché.

Google contrôlerait également les plus grandes bases de données au monde regroupant les données d’internautes. De telles informations permettraient à Google de mieux cibler ses publicités, mais elles soulèvent également certaines questions en matière de protection de la vie privée, accuse Brad Smith. « La question est de savoir si cette fusion donnera une toute nouvelle signification au verbe ?google' », a-t-il ironisé.

Microsoft a soulevé ses premières objections à l’acquisition de DoubleClick en avril dernier. Dans un autre témoignage du 27 septembre, le directeur juridique de Google David Drummond a rejeté toute implication de concurrence déloyale dans cette acquisition d’un montant de 3,1 milliards de dollars.

« La publicité en ligne profite aux consommateurs, encourage la liberté d’expression et favorise la réussite des petites entreprises », a expliqué David Drummond dans son témoignage. « L’acquisition de DoubleClick aidera Google à atteindre ces objectifs tout en protégeant la vie privée du consommateur et en favorisant une innovation, une concurrence et une croissance supérieures. » Les marchés de la publicité textuelle et visuelle sont des activités complémentaires, a-t-il ajouté.

DoubleClick aide à fournir des publicités aux sites Web tiers en les aidant à gérer et à mesurer leurs campagnes, mais ne vend aucune publicité.

Google, en revanche, vend directement des publicités textuelles placées à proximité de ses résultats de recherche ou sur des sites tiers.

David Drummond s’est également montré rassurant concernant les questions de la protection de la vie privée. Tout en reconnaissant que le regroupement des données utilisateurs des bases DoubleClick et Google permettrait au groupe de mieux cibler ses publicités, il a assuré que Google n’avait nullement l’intention d’exploiter sa position sur ce marché.

Evoquant la décision récente de Google de rendre anonymes ses fichiers de serveur après 18 mois et de réduire la vie des cookies de 30 à 24 mois, David Drummond a rappelé le profond attachement de Google à protéger la vie privée de ses utilisateurs.

« Nous nous efforçons constamment d’améliorer nos pratiques et nos politiques de protection de la vie privée », a-t-il déclaré. « Pour nous, la vie privée ne commence ni ne s’arrête à l’achat de DoubleClick. La vie privée est un intérêt de l’utilisateur que nous nous sommes toujours efforcés de protéger. »

Traduction de l’article Microsoft warns of DoubleClick ‘privacy hell’ de Vnunet.com en date du 28 septembre