Apitic : une levée de fonds dans la digitalisation des points de vente

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La SAS bretonne Apitic, qui donne dans la digitalisation des points de vente avec des briques logicielles de gestion commerciale, lève 1 million d’euros.

Une société de plus au portefeuille de Newfund.

Le fonds français, derrière lequel on retrouve notamment François Véron (ex-groupe Casino), Patrick Malka (ancien d’Ernst & Young) et Ivan Michal (passé par Rothschild & Cie), affirme réaliser son 53e investissement en soutenant Apitic.

Il emmène un tour de table d’un million d’euros au bénéfice de cette SAS bretonne éditrice de solutions Web destinées à la gestion de commerces.

Le siège social de l’entreprise se trouve aujourd’hui encore à Lannion (Côtes-d’Armor), où l’aventure avait démarré en 2007 sous l’impulsion de l’actuel directeur général et président du conseil d’administration : Stéphane Statiotis, ancien ingénieur chez France Télécom.

Le premier produit d’Apitic fut la plate-forme Wanaplay, toujours d’actualité et orientée sur la gestion des réservations en ligne à destination des clubs sportifs.

En 2009 avait été lancé le progiciel qui constitue désormais le cœur de l’offre : Web-Caisse. Depuis lors, y ont été interfacées diverses briques pour le pilotage des équipes, la fidélisation, l’optimisation de la production ou encore le développement des ventes en ligne.

Restaurants & Cie.

Se disant « rentable depuis plusieurs années » (69 000 euros de résultat net sur un chiffre d’affaires de 659 000 euros pour l’exercice 2015 ; respectivement 136 000 et 537 000 euros l’année précédente), Apitic communique essentiellement sous l’angle des enseignes de restauration et des métiers de bouche.

Parmi ses 350 clients revendiqués figurent effectivement de nombreuses références de ce secteur (La Boîte à Pizza, Eat Sushi, les boulangeries Thierry Marx…). Mais des sociétés du domaine des loisirs sont aussi sur la liste, à l’image de Sport in Park – utilisateur de Wanaplay – et de l’Aquarium marin de Trégastel pour sa billetterie.

Au logiciel s’associe une gamme d’équipements tiers allant de la caisse tactile à l’imprimante thermique en passant par la balance connectée. Apitic assure aussi la fourniture de supports pour des cartes-cadeaux.

Au même titre que les ventes, le marketing trouve un prolongement sur mobile avec une application axée relation client, entre notifications de promotions et opérations fidélité.

D’autres sociétés qui creusent le sillon de la « caisse connectée » ont levé des fonds ces derniers mois. On citera le français Adstellam (5 millions d’euros) et le suisse iKentoo (4,6 millions), dont les solutions se fondent sur une tablette iPad.


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