AppGratis banni de l’App Store mais pas abattu

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Dans une contribution blog, Simon Dawlat explique comment son application AppGratis a été éjecté de l’App Store d’Apple. Entre la stupeur, le désarroi et l’envie de se battre.

Simon Dawlat ne le cache pas : l’éviction d’AppGratis de l’App Store est un coup dur.

Mais le fondateur de la start-up française, qui a développé cette application permettant de découvrir des apps premium sous forme de bons plans, ne baisse pas les bras.

« Même en des temps sombres, chaque problème a une solution », clame-t-il dans une longue contribution blog en date du 9 avril à travers laquelle il raconte ses péripéties avec la « Marque à la pomme ».

Certes, le recrutement de nouveaux membres est stoppé net sur l’environnement iOS.

Apple considère que l’exploitation d’AppGratis enfreint les CGU de l’App Store.

Simon Dawlat vient donc de sortir de son silence. L’heure est à la reprise en main de la situation.

« Nous sommes toujours en charge de délivrer le meilleur des applications dans une synthèse quotidienne à nos 12 millions d’utilisateurs iOS dans le monde. »

Tout en poursuivant : « Nous restons totalement abasourdis par la décision d’Apple de couper un service utilisé par un si grand nombre d’utilisateurs. Pour ceux qui ont déjà téléchargé l’application sur leur iPhone ou  leur iPad, nous leur devons des nouveaux deals d’applications chaque jour. »

Simon Dawlat ne désespère pas. Il appelle même des responsables d’Apple à poursuivre la discussion « en profondeur », quitte à se rendre au siège social de Cupertino pour défendre sa cause.

Il en appelle aussi à la communauté des internautes et de la blogosphère pour partager cette contribution blog en guise de signe de solidarité.

Le fondateur d’AppGratis prend le temps d’expliquer les circonstances. La sanction qu’Apple a infligée à son application a été notifiée le 5 avril dernier.

Il l’apprend en sortant de l’avion à Sao Paulo au Brésil dans le cadre d’un voyage d’affaires. C’est la stupéfaction pour lui, pour son équipe (45 collaborateurs), ses partenaires et ses investisseurs.

C’est un coup de frein brutal pour cette jeune pousse française qui a signé en début d’année une belle levée de fonds de 13,5 millions de dollars auprès d’IRIS Capital, le fonds d’investissement commun Orange – Publicis.

Malgré le filtre d’Apple, Simon Dawlat veut faire taire les mauvaises langues qui prédisaient la fin de l’aventure AppGratis.

« Une mort annoncée grandement exagérée » pour paraphraser l’écrivain Mark Twain, surpris par des rumeurs relatifs à son présumé décès.

Toujours dans sa contribution blog, Simon Dawlat reconnaît des erreurs dans les produits qui le rattrapent désormais.

Ainsi, le fait d’avoir conçu une nouvelle application AppGratis spécifique par pays dans le cadre de son expansion internationale (présent dans 40 pays à fin 2012).

Pour Apple, c’est considéré comme du spam. Et ce comportement n’est pas toléré dans son programme dédié aux développeurs iOS.

De nouvelles préconisations dans le développement des applications – fournies par Apple – auraient dû mettre la puce à l’oreille de l’équipe d’AppGratis.

« Pour être honnête avec vous, tout cela a été généré une certaine confusion depuis le début. Et en particulier avec la publication des nouvelles consignes [d’Apple] qui laissaient de la place à des interprétation subjectives ».

Mais Apple ayant approuvé le V3 d’AppGratis pour iPhone en novembre 2012, la start-up se sent de nouveau libre de ses mouvements.

Alors que la jeune pousse a annoncé début février qu’elle avait atteint la barre des 10 millions d’utilisateurs (Tous OS confondus), elle s’apprêtait à dévoiler la version iPad.

La surprise est gâchée de toute évidence. Mais Simon Dawlat promet des nouveautés prochainement.

Bonus vidéo ITweb.Tv : Interview de Simon Dawlat lors de la session LeWeb paris 2012.

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Quiz : Maîtrisez-vous vos informations personnelles sur internet ?

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(Credit photo : Illustration de la contribution blog de Simon Dawlat  en date du 9 avril 2013)

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