AppStore : Apple justifie ses méthodes de validation des applications iPhone

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Face à la grogne de certains développeurs, Phil Schiller, vice-président d’Apple en charge du marketing, défend les processus de validation des applications destinées à l’AppStore.

Si l’AppStore a franchi, début novembre, la barre des 100 000 applications disponibles sur sa plate-forme, les méthodes employées par Apple pour valider et intégrer une application à son catalogue sont aujourd’hui vivement critiquées par quelques développeurs.

Afin de rassurer les 125 000 développeurs qui adhèrent au programme des développements d’applications pour les iPhone et iPod Touch, Phil Schiller, le vice-président d’Apple en charge du marketing mondial, justifie la politique d’accréditation des applications pour l’AppStore dans un entretien accordé au magazine BusinessWeek.

Il reconnaît que les procédures de validation des applications destinées à s’intégrer à la plate-forme de téléchargements de la firme de Cupertino sont volontairement exigeantes, afin de préserver une certaine qualité, et permettre à Apple de fournir la crème de la crème des applications à ses clients utilisateurs d’un iPhone ou d’un iPod Touch.

« Nous avons conçu un magasin dans lequel les consommateurs peuvent avoir confiance. Vous, votre famille et vos amis pouvez télécharger des applications depuis ce service, et la plupart d’entre elles répondent à vos besoins […] Et tout cela fonctionne », explique le bras droit de Steve Jobs.

10% des applications rejetées sont véritablement problématiques

Plusieurs développeurs avaient souligné, depuis le lancement de l’AppStore en juillet 2008, que ces procédures de validation des applications étaient bien trop longues, et que certaines applications testées par la firme à la Pomme étaient rejetées sans explications, ou en raison de problèmes minimes facilement rectifiables.

Sans ambage, Phil Schiller précise que 90% des applications rejetées l’ont été car elles présentaient des problèmes techniques et des bogues. Mais il explique également qu’environ 10% des applications soumises par des développeurs à Apple sont invalidées en raison de leur caractère « inapproprié ».

Ce type d’application permettrait en effet de voler des données privées, d’enfreindre la loi ou viole tout simplement la propriété intellectuelle.

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