ARCEP-Fibre optique : « Un financement public ne serait pas nécessaire pour les zones moins denses »

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Sur BFM, Jean-Ludovic Silicani, Président de l’Arcep, est revenu sur les pistes à explorer pour étendre la fibre au-delà des grandes agglomérations.

Toujours sur l’antenne de BFM, Jean-Ludovic Silicani est revenus sur les cas des zones moins denses (les communes en dessous de 250 000 habitants) et les territoires ruraux. Pour les agglomérations de moyenne importance, l’ARCEP a « commencé à travailler avec les opérateurs et les pouvoirs publics et des expérimentations sont en cours ».

Le vrai déploiement pourrait démarrer d’ici la fin de l’année, à condition de trouver les modalités de financement des réseaux.

Le représentant de l’Arcep a évoqué l’idée d’un « co-investissement entre opérateurs pour la mutualisation du réseau ». Il a poussé l’idée de la création d’une société commune dans ce sens qui interviendrait au niveau régional ou national. « 

Pour les zones moins denses,  l’ingénierie juridico-economique sera mise en place en 2011″, assure Jean-Ludovic Silicani. Dans ce cas, le « recours à un financement public ne serait pas nécessaire » si les opérateurs s’entendent entre eux.

L’emprunt national pourrait servir en partie à la lutte contre la fracture numérique

Quid des zones rurales (20% du territoire, 30% de la population) ? Dans ce cas précis, la viabilité économique sera plus difficile à obtenir et le président de l’Arcep reconnaît que les pouvoirs publics devront certainement apporter une contribution financière. La Caisse des Dépôts et Consignation pourrait intervenir dans le financement des réseaux pour rapprocher la fibre de la campagne.

Actualité oblige, Jean-Ludovic Silicani évoque aussi l’idée de réserver une part de l’emprunt national qui sera prochainement levé au déploiement de la fibre optique dans les zones dépeuplées au nom de la lutte contre la fracture numérique.

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