ARCEP : le cadre de la montée en débit sera fixé d’ici la fin de l’année

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Après deux ans de travaux, l’ARCEP, les opérateurs et les collectivités arrivent dans la dernière ligne droite pour engager la montée en débit. Mais la crainte d’une nouvelle fracture numérique demeure.

Quinze ans pour organiser la montée en débit ?

Outre le coût de la montée en débit (estimé à 5 milliards d’euros), le délai de mise en œuvre de nouveaux équipements est à prendre en compte.

Dans une interview accordée en juin à Silicon.fr, David El Fassy, P-DG d’Altitude Infrastructure, expliquait que « cela risque de prendre 15 ans pour la montée en débit sur cuivre. »

« Nous préconisons pour notre part le déploiement de la fibre optique entre le répartiteur et le sous-répartiteur [solution de déport des signaux, ndlr] » déclarait-il.

Une façon d’avouer que la fibre serait un choix plus judicieux plutôt que colmater les zones blanches avec quelques rustines coûteuses et dont la durée de vie serait inévitablement limitée.

Une problématique visiblement bien comprise par le conseil général de Savoie qui veut déployer un réseau de fibre optique jusqu’à l’abonné d’ici 2020. Tout en assurant le comblage des zones blanches avec diverses technologies.

Mais son coût peut très vite apparaitre comme rédhibitoire : 215 millions d’euros.

Malgré cela, l’élaboration d’un cadre de référence commun pour les projets de montée en débit est bel et bien en cours.

Selon l’ARCEP, d’ici fin 2010, les collectivités territoriales « disposeront de l’ensemble des outils pour lancer et mettre pleinement en œuvre leurs appels d’offre de montée en débit via l’accès à la sous-boucle, en complément de leurs projets de déploiements FTTH ».

A consulter dossier spécial : Fibre optique : la ruée vers le très haut débit

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