Assistance d’aide à la conduite : Coyote repris en main par ses fondateurs

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Fabien Pierlot et Jean-Marc Van Laethem reviennent aux commandes de la société qu’ils avaient co-fondée en 1985. Le président Didier Quillot et le fonds 21 Centrale Partners prennent du recul.

Un retour aux sources pour Coyote ? La société française, qui développe et commercialise des outils d’assistance d’aide à la conduite, est reprise en main par ses fondateurs : Fabien Pierlot et Jean-Marc Van Laethem.

Ces derniers s’appuient sur le Groupe HLD, présenté comme une « holding de participations industrielles et de services » qui investit dans des sociétés françaises et européennes (co-fondée par l’ancien président de Wendel Jean-Bernard Lafonta).

Avec cette opération de refinancement, Fabien Pierlot prend la présidence de Coyote. Il remplace Didier Quillot, qui dirigeait la société depuis mi-2012 avec le soutien de 21 Centrale Partners et qui envisageait

Ce fonds d’investissement mid-market, fondé par Alessandro Benetton et Gérard Pluvinet, avait commencé à investir dans Coyote à partir de la fin de l’année 2009 pour en prendre le contrôle.

Selon Les Echos, Didier Quillot avait été mandaté pour trouver un repreneur face à des concurrents redoutables comme Waze (propriété de Google). Il conserve néanmoins un mandat d’administrateur.

On oublie l’éventuelle introduction en Bourse envisagée l’an passé.

La nouvelle équipe de direction compte se concentrer sur le développement de la société en France et en Belgique et étendre son réseau en Italie, Espagne et Allemagne.

Elle perçoit un potentiel dans les services innovants associés à la voiture connectée et l’assurance.

Boîtiers, applications, solutions embarquées, intégration dans les tableaux de bord des véhicules…L’innovation se poursuit : en octobre 2014, Coyote a lancé le premier avertisseur avec caméra intégrée (« Coyote S ») qui permet d’enregistrer les 10 dernières minutes de trajet en cas de choc.

Un article du Figaro en date de mars 2014 faisait le point sur l’intégration de la technologie MirrorLink réunissant constructeurs automobiles, opérateurs de téléphonie mobile et fabricants de smartphones. Coyote était partie prenante.

La société enrichit les données diffusées via ses « assistant d’aide à  la conduite » en s’appuyant sur l’échange d’informations routières géolocalisées en temps réel (« zones à risques et zones de dangers », la limitation de vitesse, bouchons et perturbations de trafic).

Mais on oublie la signalisation des radars automobiles qui est un exercice prohibé en France depuis 2011.

La remontée des informations repose sur une communauté de 3 millions d’utilisateurs. Plus de 4 millions d’informations sont remontées en moyenne chaque mois pour affiner l’assistance dans la conduite automobile dans huit pays (France, Belgique, Luxembourg, Pays-Bas, Italie, Espagne, Allemagne et Pologne).

En 2014, Coyote a réalisé un chiffre d’affaires de 103 millions d’euros en affichant 850 000 abonnés.

Ce virage intervient alors que la société va fêter ses 10 ans en juin prochain.

(Crédit photo : Coyote S)


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