Atos Origin porte l’étendard IT des JO jusqu’en 2016

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La SSII française et le Comité International Olympique étendent le contrat sur l’intégration des systèmes informatiques des prochains rendez-vous olympiques.

Toute une organisation informatique mise à rude épreuve pour garantir la sécurité IT. Car ce type d’évènements à forte audience attire les pirates, les auteurs de virus voire les cyber-terroristes potentiels.

« C’est un des rôles-clés d’Atos Origin : le tracking, la capacité de réaction…nous devons être opérationnel et réaliser les JO sans encombres », commente Patrick Adiba, qui assume la direction stratégique et générale de l’activité qui englobe les JO (branche Major Events d’Atos Origin).

Lors des derniers JO de Pékin, Atos Origin a géré 12 millions « d’évènements » par jour (incidents informatiques, tentatives d’intrusions, anomalies…) sur la période la compétition (17 jours en 24h/24).

« Le volume d’évènements diagnostiqués lors des JO de Pékin est similaire au niveau observé lors des précédents JO d’Athènes », assure-t-on du côté du CIO. Au regard des polémiques sur le régime chinois qui ont germé autour de l’organisation des JO (notamment en termes de libertés d’expression), cela peut paraître étonnant.

Au final, un contrat de plusieurs centaines de millions d’euros ?

Atos Origin, qui a tissé des liens avec le Mouvement Olympique depuis vingt ans, présente cet accord avec le CIO comme l’extension du plus important contrat informatique jamais signé dans le domaine du sport.

A ce propos, de quel budget parle-t-on ? On commence à jouer aux devinettes. Le CIO donne quelques indices : sachant que les 12 sociétés sélectionnées du programme Top du CIO (les fournisseurs mondiaux) de la période 2005 – 2008 (correspondant aux évènements entre les JO de Turin et ceux de Pékin) se sont vus attribués un budget global de 866 millions d’euros.

Sachant que la partie informatique représente une fourchette de 450 à 500 millions pour l’organisation des JO d’été et une fourchette de 270 à 350 millions d’euros pour le versant JO d’hiver. Il est possible d’avoir une idée du montant du marché décroché par Atos Origin mais d’autres prestataires électroniques peuvent intervenir comme General Electric…

Pour la période 2009-2012, le montant du budget du programme Top sera supérieur mais le CIO va resserrer le nombre de firmes sélectionnées (au nombre de neuf). Outre Atos Origin, quelques noms sont déjà dévoilés : Panasonic, Samsung et Acer (en qualité de constructeur informatique de référence des JO, il remplace Lenovo à ce titre).

Les JO de Pékin : le poids de l’IT à gérer
Atos Origin et le CIO ont dévoilé les principaux chiffres des JO de Beijing qui se sont déroulés au cours de l’été 2008 : 28 sports (38 disciplines, 302 épreuves), 70 sites physiques (dont 39 de compétition), 10 500 athlètes, 21 600 représentants de médias, 4000 experts informatiques (dont 1000 bénévoles), 10 000 ordinateurs, 340 000 accréditations, 4800 terminaux de systèmes de résultats, 4000 imprimantes.


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