Attentats Bruxelles : Le Net et les réseaux sociaux privilégiés pour informer et rassurer

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Les pouvoirs publics, les opérateurs et les citoyens belges commencent à s’organiser sur le Net face aux attentats à Bruxelles.

En raison des attentats survenus ce matin à Bruxelles, la sécurité est renforcée.

Les autorités publiques tentent de prendre en main la communication officielle tandis que des citoyens, des hacktivistes et des opérateurs commencent aussi à s’organiser sur Internet et sur les réseaux sociaux.

Le Service Public Fédéral Intérieur a activé un dispositif spécial de fil d’information via http://centredecrise.be/fr. Il est demandé de ne pas encombrer le réseau téléphonique à Bruxelles (qui est saturé). « Privilégiez les SMS et réseaux sociaux pour rassurer vos proches », précise le Centre de Crise.

De son côté, l’opérateur Telenet admet des risques de congestion des appels. Il aurait ouvert son réseau Wi-Fi à tous pour faciliter les communications.

De son côté, le ministre belge des télécommunications, Alexander De Croo, demande de favoriser les communications interpersonnelles par les apps de messagerie instantanée : Facebook, Twitter et WhatsApp.

Sur Twitter, une nouvelle opération #PorteOuverte à Bruxelle est lancée similaire à celle qui avait été initiée dans la soirée du 13 novembre 2015 sur Paris qui avait été marquée par une série d’attentats (dont celui du Bataclan).

Tandis que la RTBF ne comprenait pas pourquoi le dispositif Safety Check de Facebook n’a pas été activé (comme lors des attentats parisiens) en milieu de matinée.

Ce serait désormais résolu : via Twitter, on signale que le réseau social a finalement déclenché ce service d’alerte visant à signaler les personnes en sécurité.

D’une façon virulente, les Anonymous montent au créneau de leur côté. Le réseau d’hacktivistes lance une nouvelle campagne DownSec Belgium & France #OpBruxelles avec un teasing disponible via YouTube : « En réaction aux attentats commis par des imbéciles à Bruxelles, nous déclarons que les sites Web des mosquées jugées trop radicales seront visées ».

Il faut donc s’attendre à ce que les hacktivistes se mettent en branle pour lancer une nouvelle série d’attaques par déni de service distribué (DDoS).

Pour les Anonymous, l’ennemi est tout trouvé : l’Etat Islamique (Daesh). En l’état actuel, aucune revendication des attentats à Bruxelles n’a été émise.

(Crédit photo : compte Twitter RTL Info)

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