Balderton Capital réunit 375 millions de dollars pour son fonds tech paneuropéen

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Balderton Capital lève 375 millions de dollars pour son sixième fonds, qui accompagnera les start-up européennes du numérique en post-amorçage.

Se concentrer sur le profil des fondateurs plutôt que sur le secteur d’activité de l’entreprise : ce fut l’une des marques de fabrique du cinquième fonds de Balderton Capital.

Lancé en 2014 avec une enveloppe de 305 millions de dollars pour accompagner des start-up en post-amorçage, le véhicule a financé des projets comme le service en ligne de gestion de portefeuille Nutmeg, le logiciel de centre d’appels Aircall et la néobanque Revolut.

Son successeur aura la même philosophie, toujours dans une approche paneuropéenne, mais avec une réserve de 375 millions de dollars.

Une dizaine d’investissements ont déjà été, selon Les Échos, réalisés depuis cet été et le déblocage de la première tranche.

Ils ont porté sur Hiya (États-Unis ; contextualisation des appels téléphoniques), Virtuo (France ; leasing automobile), Majiworks (Royaume-Uni ; jeux pour messageries instantanées) ou encore SOPHiA Genetics (Suisse ; intelligence artificielle pour le secteur médical).

Devraient s’ensuivre, sur les trois prochaines années, une trentaine d’investissements, dans un contexte de « foisonnement de bons projets », d’après le Français Bernard Liautaud.

Recherche Google européen

Lui qui dirige Balderton Capital depuis bientôt dix ans affirme percevoir, depuis cinq ans en Europe et deux ans en France, un « tournant » qui n’est pas sans entraîner d’investissements trop hâtifs avec des valorisations trop élevées.

En toile de fond, un objectif : faire émerger le Google, l’Amazon ou le Facebook européen – qui développera, à terme, son activité aux États-Unis.

Balderton Capital référence quelques exits à son portefeuille, entre Talend (entreprise française du big data entrée en Bourse l’an dernier), NaturalMotion (éditeur de jeux sur mobile acquis par Zynga en 2014) et Magic Pony (fournisseur de technologies de vision par ordinateur passé l’an dernier dans le giron de Twitter).

La société d’investissement basée au Royaume-Uni a mis, ces derniers mois, plusieurs tickets dans la FinTech.

Outre Revolut, accompagné depuis la commercialisation de ses services à l’été 2015, elle est entrée au capital de GoCardLess (solutions d’acceptation des prélèvements automatiques) et de Luno (plate-forme d’échange de crypto-monnaies assortie de portefeuilles électroniques et de solutions d’acceptation pour les marchands).

Crédit photo : vapourtrails via Visual Hunt / CC BY-NC-SA

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