Baromètre CtoC PriceMinister – La Poste : 4 internautes sur 10 concernés par « l’économie de partage »

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Pour la huitième édition du Baromètre CtoC PriceMinister – La Poste monté par OpinionWay, un focus sur le potentiel de la « sharing economy » a été réalisé avec des start-up ancrées dans ce domaine comme Prêt d’union.

Le huitième Baromètre du CtoC commandé par PriceMinister-Rakuten et La Poste a été présenté sous l’angle de l’économie de partage (« sharing economy »).

Un sillon dans lequel le groupe Internet s’est distingué depuis sa création il y a treize ans. Depuis, des start-up ont pris le relais pour approfondir des thématiques comme le covoiturage (Blablacar.com), la location entre particuliers (AirBnB) ou l’octroi de crédits (Prêt d’Union).

Des représentants de cette nouvelle génération de jeunes pousses ont participé à cette présentation organisée jeudi matin dans les locaux parisiens de PriceMinister.

OpinionWay essaie d’en établir une définition : « Location d’un bien ou l’achat d’un service entre particuliers, contre rémunérations » (voir les marchés potentiels sur l’image en fin d’article).

Il existe des fondamentaux qui ne change guère avec le Baromètre CtoC : 89% des internautes considèrent Internet comme un des deux moyens les plus efficaces pour vendre et acheter entre particuliers.

Ils sont plus convaincus du potentiel vente (79% des internautes) que de celui de l’achat (75%). En termes de produits écoulés, les livres et les vêtements restent en tête des produits les plus vendus et achetés sur Internet. Précisons que les meubles font leur apparition dans le Top 3 des achats entre particuliers.

Au-delà des leviers CtoC identifiés par les internautes (réduction du gaspillage, recyclage, économies et gain de place chez soi en cédant ses biens jugés désuets), la Baromètre a tenté de déterminé quels étaient les freins à l’usage des services ancrés dans l’économie de partage :
1) La peur de se faire avoir (76% des sondés);
2) Le manque de garanties (55%);
3) L’impossibilité de voir le produit avant de l’acheter (47%);
4) Les frais de port seraient perçus « de moins en moins comme un problème »(40% des sondés).

Globalement, Hugues Cazenave, président d’OpinionWay, considère que l’économie de partage a une image plutôt positive. 4 internautes français sur 10 sont concernés.

Mais elle doit encore convaincre une grande proportion d’internaute français. 69% des sondés n’achètent aucun service de ce type mais on aperçoit une lueur d’espoir au ralliement : « 40% envisagent d’acheter au moins un service » à moyen terme.

Un médiateur est nécessaire pour 77% des sondés pour des garanties : paiement (87%) et qualité de services (86%).

En guise de prolongement, trois sociétés Internet ancrées dans l’ère de l’économie de partage sont venus partager leurs expériences.

Notamment Charles Egly, Président de Prêt d’Union (crédits entre particuliers) qui vient d’effectuer une jolie levée de fonds de 10 millions d’euros (marquée par l’entrée dans le capital du groupe norvégien Schiebsted, éditeur de 20 Minutes en France et propriétaire du site de petites annnonces LeBonCoin.fr, leader en France).

« Notre plateforme permet à des investisseurs ou des personnes morales (comme les fondations) de mettre à disposition leur épargne pour octroyer des crédits », explique le net-entrepreneur. « On court-circuite un intermédiaire gourmand qui est la banque. »

Tout en confiant que ce type d’acteur pourrait entrer dans le dispositif Prêt d’Union.

Rien que sur le mois d’octobre, le service de particulier à particulier dédié au crédit a octroyé un volume de 5 millions d’euros (« 50 millions de crédits depuis la création du service »).

Charles Egly indique que la fourchette d’emprunt se situe généralement entre 3000 et 7000 euros. Tandis que le prêteur met à disposition en moyenne 25 000 euros.

Prêt d’Union dispose d’un agrément de la Banque de France / Autorité de contrôle prudentiel pour garantir le recouvrement en cas de défaillance de l’emprunteur.

« Nous avons un algorithme de scoring pour mesurer la solvabilité des emprunteurs », assure le Net-entrepreneur.

Quitte à prendre des risques avec son argent, autant encadrer l’exercice.

A lire également en complément : Fleur Pellerin veut faire de la France un paradis pour le financement participatif (14/11/13)

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Méthodologie Baromètre du CtoC
Le Baromètre du CtoC PriceMinister/La Poste/OpinionWay est une étude quantitative réalisée auprès d’un échantillon de 1000 personnes, représentatives de la population des internautes français âgés de 15 à 69 ans (dont 895 individus âgés de 18 à 65 ans), selon les critères de sexe, d’âge, de CSP de la personne interrogée, de région et de taille d’habitat. Remarque importante : Pour les 6 premières vagues de ce baromètre l’âge de la cible interrogée était compris entre 18 et 65 ans, depuis 2012 nous avons élargi aux 15-69 ans afin d’opposer les cibles les plus jeunes aux plus seniors. La base de l’analyse portera sur les résultats de la cible 18-65 ans afin d’avoir les évolutions par rapport aux vagues précédentes, nous présenterons les focus sur les 15-24 ans (230 individus) et sur les 55-69 ans (213 individus) sur les indicateurs où il y aura de vraies différences.  Le questionnaire a été administré du 22 au 29 juillet 2013 (Source OpinionWay).

 

 

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