Bases de données : Oracle toujours premier de la classe

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Oracle est toujours le champion des bases de données relationnelles, même s’il est de plus en plus durement concurrencé par IBM et Microsoft. En tout cas, c’est autour de ces trois acteurs que le marché tend à se concentrer.

En 2002, Oracle était toujours le roi des bases de données relationnelles, indique une étude réalisée par le cabinet IDC. Une étude qui contredit au passage le Gartner Group qui affirmait l’été dernier qu’Oracle avait perdu sa couronne en 2001 au profit d’IBM. Cela dit, IDC note lui aussi qu’Oracle perd du terrain par rapport à IBM et Microsoft.

Le marché des bases de données relationnelles est évalué par IDC à 12,9 milliards de dollars en 2002, un chiffre stable par rapport à 2001. En termes de parts de marché, Oracle arrive donc en tête avec 39,4 % (soit 5,1 milliards de dollars) suivi par IBM avec 33,6 % (4,3 milliards de dollars) puis Microsoft avec 11,1 %, dégageant 1,4 milliard de dollars de chiffre d’affaires. Viennent ensuite Sybase et NCR, ces cinq fournisseurs représentant 90 % du marché. Ce marché tend de plus en plus à se concentrer autour de quelques éditeurs.

Forte progression pour IBM et Microsoft

Mais le principal enseignement de l’étude d’IDC tient dans la forte progression des deux principaux challengers d’Oracle, IBM et Microsoft, dont les chiffres d’affaires respectifs ont enregistré une progression de 9 et 11,1 % alors qu’Oracle affiche une baisse de 5 % par rapport à 2001. D’après IDC, ces résultats s’expliquent par le positionnement des trois éditeurs. Présent au sein des grands comptes, Oracle a souffert des restrictions budgétaires qui ont frappé ces entreprises en 2002 alors qu’IBM gagne des contrats par le biais de son entité de prestation de services, laquelle contribue à vendre tant sa base de données DB2 que son serveur d’applications WebSphere. Quant à Microsoft, avec son produit moins coûteux et plus facile à utiliser que ceux d’Oracle et IBM, il domine le segment des PME. Et très logiquement, Oracle comme IBM tentent de s’imposer auprès des entreprises du mid-market alors que Microsoft muscle sa base de données pour séduire les grandes entreprises. Des stratégies à fronts renversés, en somme.