BEA sort une version allégée de Weblogic

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Après IBM et Sun, c’est au tour de Bea de livrer une version allégée de son serveur d’applications. Elle vise prioritairement les départements ou filiales de grands groupes, déjà clients de BEA pour les applications centralisées.

A l’instar d’IBM et de Sun (voir édition du 23 janvier 2003), BEA commercialise désormais deux versions d’entrée de gamme de son serveur d’applications J2EE, et ce afin de séduire les PME-PMI et les filiales ou entités de grands groupes, de 10 à 50 personnes. La première, WebLogic Express, n’intègre pas toutes les spécifications J2EE. Il lui manque en particulier les EJB (Enterprise Java beans) et les JMS (Java messaging services). Elle ne permet donc de réaliser que des applications simples, d’affichage de pages HTML en particulier. La seconde, WebLogic Server Workgroup Edition, est dotée de toutes les caractéristiques J2EE. Il lui manque toutefois certaines fonctionnalités de clustering. Elle est en outre limitée à moins de 20 accès concurrents. WebLogic Express est commercialisé à 499 euros par processeur alors que WebLogic Server Workgroup Edition coûte 4 840 euros par processeur. Pour renforcer l’attractivité de son offre BEA cherche à nouer des partenariats avec des éditeurs d’applications afin de livrer dans un package prêt à l’emploi l’application et le serveur d’applications, sur le modèle de ce que pratique IBM (voir édition du 29 novembre 2002).

Répondre aux attentes des DSI

Aux dires de BEA, l’enjeu principal de cette offre est de répondre à une attente des directeurs informatiques des grandes entreprises, lesquels souhaitent utiliser le serveur d’applications du même fournisseur, que ce soit pour les applications centralisées ou pour celles qui sont déployées localement dans les diverses entités de l’entreprise. L’objectif étant de réduire les coûts de maintenance et d’exploitation. Il s’agit également pour BEA, comme pour IBM ou Sun, de concurrencer plus efficacement Microsoft. L’architecture ?Net est en effet plus diffusé que le standard J2EE dans les entreprises ou structures de taille moyenne ou petite. Il s’agit enfin de contrer la montée en puissance des offres Open source très populaires chez les développeurs et qui sont désormais de plus en plus testées et déployées dans les entreprises, au moins à une petite échelle.