Le français Believe affirme qu’une acquisition par Sony Music n’est pas d’actualité

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Pressenti pour passer dans le giron de Sony, le français Believe (distribution de musique et marketing pour les labels et artistes indépendants) dément.

Passer dans le giron de Sony pour 40 à 50 milliards de yens, soit plus de 300 millions d’euros ? Ce n’est pas d’actualité, selon Denis Ladegaillerie.

L’intéressé affirme aux Échos que contrairement aux déclarations du quotidien Nikkei, la société Believe, dont il est P-DG et fondateur, n’a pas l’intention de se vendre au groupe japonais.

Elle recherche, en revanche, des fonds dans l’optique de réaliser deux acquisitions. La piste d’un investissement privé serait privilégiée, mais une IPO ne serait pas exclue, un FCPI présent au capital ayant « besoin de déboucler sa participation ».

Avec 420 employés dont 197 en France pour une présence sur « 16 territoires », Believe – dont la création remonte à 2005 – se positionne en alternative aux grandes maisons de disques, avec des services de distribution et de marketing pour les artistes et labels indépendants.

Sur le volet distribution, les réseaux physiques sont pris en charge, mais la commercialisation et la promotion s’orientent davantage vers les plates-formes de streaming et de téléchargement, parmi lesquelles Apple Music, Spotify, Deezer, Pandora, Google Play, Tidal, Napster et Groove (Microsoft).

Au printemps 2015, Believe avait annoncé un tour de table de 60 millions de dollars bouclé avec le concours des fonds XAnge (sur lequel Siparex venait de prendre la main), GP Bullhound Sidecar… et Technology Crossover Ventures, qui détient aujourd’hui, toujours selon Les Échos, environ un tiers du capital, comme les fondateurs et le management.

S’il n’est officiellement pas question d’un accord avec Sony, Believe pourrait, dans le cadre de sa recherche de fonds, changer de mains ou s’adosser à un groupe étranger actif dans le secteur de la musique et/ou du numérique.

Sa dernière opération de croissance externe en date a porté sur Naïve. Elle avait repris, l’été dernier, pour 9 millions d’euros, les actifs de ce label qui avait été placé en redressement judiciaire.

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