Bertelsmann compte ouvrir un nouveau service P2P

Mobilité

Le groupe média allemand revient dans la distribution de contenus en ligne, trois ans après l’échec de la relance de Napster.

Le groupe de communication et de divertissement allemand Bertelsmann s’apprête à lancer une nouvelle plate-forme commerciale de diffusion de contenus multimédias. Chansons, films et jeux vidéo seront disponibles en ligne à travers un service baptisé « GNAB » selon Reuters mais qui, pour l’heure, ne répond à aucune adresse Internet cohérente.

Développé par la filiale de services médias Arvato, GNAB s’appuierait sur la technologie peer-to-peer (P2P) pour distribuer ses contenus. Les consommateurs participeraient donc à la diffusion des contenus qu’ils auront téléchargés. Nous ignorons pour l’heure si les contributeurs recevrons une quelconque rémunération comme le propose, par exemple, le service Altnet de Kazaa (voir édition du 25 juin 2003).

Toujours selon Reuters, Arvato compte commercialiser en marque blanche sa plate-forme d’échanges de fichiers auprès de prestataires tels que les opérateurs mobiles, les fournisseurs d’accès Internet ou les chaînes de télévision. Et, naturellement, aux maisons de disques dont Bertelsmann-BMG partage avec Sony le deuxième catalogue de musique mondial.

Meilleur destin que Napster

Souhaitons à Bertelsmann un meilleur destin qu’avec Napster. Le groupe allemand avait investi une fortune dans la plate-forme précurseur des échanges en ligne (voir édition du 4 juin 2002) avant, finalement, de se désengager. Des rumeurs avaient ensuite couru sur la préparation d’une autre plate-forme P2P baptisée Snoopstar. Le site répondant à l’adresse Snoopstar.com se limite à une seule page d’accueil sans autre information.

Plus récemment, une alliance avec Grokster pour ouvrir un service d’échange intitulé MashBoxx (voir édition du 3 novembre 2004) avait été évoquée. Plate-forme pour l’heure inactive mais qui s’appuierait sur la technologie Snocap développée par… Shawn Fanning le créateur de Napster (voir édition du 3 décembre 2004). Le monde est petit dans les nouvelles technologies.