Biilink veut devenir LA place de marché des start-up

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stephanie wismer cassin

Lancement officiel de Biilink, une plate-forme Web qui ambitionne de devenir une véritable place de marché pour les jeunes pousses.

Après avoir créé des centaines de sites web avec son agence Jador, Stéphanie Wismer-Cassin a décidé de donner une nouvelle dimension à son groupe en lançant Biilink.com, un site qui revendique l’appellation de véritable « place de marché des start-up ».

Une marketplace pour les jeunes pousses

Capitalisant sur une première initiative, lancée en 2009 autour de l’entreprenariat au féminin, Biilink fédère déjà près de 30 000 membres et un millier de projets. Mais Stéphanie Wismer-Cassin entend attirer les 300 000 start-up identifiées à travers le monde par un journal comme The Economist.

La plate-forme propose différents outils tels qu’une cartographie des entreprises, un système de référencement, un outil de publication d’annonces, un système d’évaluation (rating), pour noter les différentes entreprises ainsi qu’une messagerie permettant les communications entre les membres.

« Notre ambition est clairement de décloisonner l’écosystème des start-up et d’encourager les échanges.  Au delà des financements, les jeunes pousses ont surtout besoin de visibilité, de la valorisation de leurs idées, de conseil et de mises en relation » explique Stéphanie Wismer-Cassin, pour justifier son initiative.

Des moyens limités, une ambition globale

Disponible en anglais et en français, Beelink sera prochainement traduit dans d’autres langues et devrait lancer un kiosque de services, peut être avec sa propre monnaie virtuelle, pour monétiser tous ces échanges au travers de commissions. Mais Beelink ne devrait pas proposer de crowdfunding ou de prise de participation dans les jeunes pousses en échange de ses services.

Malgré la concurrence de bases d’entreprises existantes (crunchbase, angellist) et de réseaux sociaux professionnels (viadeo, xing, linkedin),  Biilink croit à son modèle de place de marché et espère fédérer 50 000 entreprises avant la fin de l’année 2015.

« Biilink n’est pas un service, c’est un besoin partagé par toutes les entreprises et tous les entrepreneurs » martèle Stéphanie Wismer-Cassin dont l’ambition est sans doute le principal actif de la plate-forme.