BlackBerry Enterprise Server : RIM dissipe les malentendus

EntrepriseMobilité

RIM se veut formel : les rumeurs selon lesquelles l’outil de gestion de flottes mobiles BlackBerry Enterprise Server ne serait pas compatible avec le futur système d’exploitation BlackBerry 10 n’ont pas lieu d’être.

RIM tord le cou aux rumeurs insistantes qui faisaient état d’une incompatibilité entre le futur système d’exploitation BlackBerry 10 et l’outil de gestion de flottes mobiles BlackBerry Enterprise Server (BES).

Une telle contrariété aurait entraîné, pour les entreprises, un surcoût d’infrastructure, les contraignant en l’occurrence à mettre en place de nouveaux serveurs pour administrer la prochaine génération de smartphones du constructeur canadien.

Mais ce dernier, piqué au vif par ces allusions, se veut clair, comme l’explique TechWeek Europe : la compatibilité sera tout entière, y compris avec la tablette PlayBook.

La mise au parfum des développeurs permettra d’assurer, dans la prochaine version de BES (5.0.4), toutes les synergies nécessaires, dont une rétrocompatibilité avérée avec les terminaux actuels, dans l’optique de conserver une expérience uniforme.

L’éventualité d’une fragmentation préjudiciable à cette homogénéité tenait aux racines de BlackBerry 10, basé sur QNX, la plate-forme qui équipe l’actuelle PlayBook.

Il se trouve que celle-ci, de par cet OS qui lui est particulier, ne peut communiquer avec la solution Enterprise Server : pas d’accès à la messagerie instantanée, ni même au client mail officiel de RIM, à moins d’utiliser un smartphone de la marque en guise de relais (fonction dénommée Bridge).

L’esprit commun s’est nécessairement figuré que ce désagrément allait perdurer au sein du futur BlackBerry 10, hérité pour partie de QNX.

Research In Motion se fait fort de couper court à ces bruits qui courent et joue même la surenchère : BES prendra bien sous son aile les terminaux iOS (iPhone, iPad) et Android, pour embrasser dans leur quasi-globalité les disparités du BYOD (Bring Your Own Device).

RIM s’efforce de reléguer au rancart ses turpitudes. Mais Thorsten Heins, investi en janvier au poste de CEO, doit faire face à des pertes nettes chiffrées à 518 millions de dollars sur le premier trimestre 2012.

L’intéressé a initié un plan d’économies ponctué de la suppression de 5000 postes (près d’un tiers des effectifs de la société) impactant essentiellement la R&D.

La feuille de route 2013 en est pour l’heure réduite à 4 smartphones. Le retard s’accumule et le groupe high-tech basé en Ontario (Canada) voit se dessiner, sur le marché du mobile, un duel au sommet entre iOS et Android.

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