Blocage des noms de domaine : l’Afnic prolonge sine die la sanction

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Dans le conflit qui l’oppose au service EuroDNS, l’Afnic maintient la suspension de la liste des noms de domaine litigieux. Motif : les actions en justice continuent, tout comme les demandes de transfert des URL de la part des ayants droit.

EuroDNS ne peut toujours pas récupérer la liste des 4465 noms de domaines qui fait l’objet d’un blocage de la part de l’Association française de nommage Internet en coopération (Afnic) depuis le 21 octobre 2004.

A l’origine, le gestionnaire des noms de domaine en .fr avait imposé une sanction à titre temporaire pour une durée de trois mois. Mais, le 21 janvier 2005, jour attendu de la levée du blocage, l’Afnic a annoncé qu’elle maintenait sine die le blocage « pour faire respecter les principes de sa charte ».

EuroDNS ne peut toujours pas récupérer la liste des 4465 noms de domaines qui fait l’objet d’un blocage de la part de l’Association française de nommage Internet en coopération (Afnic) depuis le 21 octobre 2004.

A l’origine, le gestionnaire des noms de domaine en .fr avait imposé une sanction à titre temporaire pour une durée de trois mois. Mais, le 21 janvier 2005, jour attendu de la levée du blocage, l’Afnic a annoncé qu’elle maintenait sine die le blocage « pour faire respecter les principes de sa charte ».

EuroDNS indique ne pas comprendre la ligne dure affichée par l’Afnic. « Les critiques portent sur notre lenteur à réagir pourtant nous nous sommes soumis à tous les transferts de noms de domaine exigés par voie de justice », se défend Xavier Buck. Toutefois, il reconnaît recevoir « un jour sur deux » une demande de transmission de noms de domaine. Le responsable assure également que les conditions de depôt de noms de domaine à partir d’EuroDNS.fr ont été modifiées pour rentrer en conformité avec la charte de l’Afnic.

Pour sortir de cette impasse, EuroDNS indique « réfléchir » sur les leviers à utiliser. La société luxembourgeoise peut encore mener le dossier en justice pour un examen au fond. Mais elle n’exclut pas non plus un règlement à l’amiable avec l’Afnic. « Nous continuons à discuter par avocats interposés », assure le PDG d’EuroDNS.


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