Cloud et PRA : le duo gagnant

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Blog proposé par Dell EMC

Le recours au Cloud permet d’éviter de déployer une infrastructure dédiée à un plan de reprise d’activité. Grâce à l’élasticité du Cloud. A la clef, des économies importantes… pour un service souvent supérieur.

Élasticité, flexibilité, services à la demande, paiement à l’usage… Autant d’avantages qui ont fait la réputation du cloud et peuvent aujourd’hui séduire les entreprises pour des usages qui vont au-delà de l’hébergement d’applications. Oui mais externaliser son PRA n’est pas sans risque : délais de rétablissement plus longs, temps de latence plus élevé, incompatibilité de certaines applications, problème de localisation des données…

Des gains financiers non négligeables

Alors, pourquoi se poser la question du PRA dans le cloud ? Parce qu’un PRA recouvre des enjeux critiques majeurs et engendre des coûts loin d’être négligeables. En effet, la mise en place d’un PRA en interne implique de dupliquer l’infrastructure… et par conséquent les coûts associés – installation, maintenance… – et ce, même en cas de non-utilisation, ce qui est le cas dans le cadre d’une infrastructure de PRA. D’où le premier bénéfice du cloud : dans le nuage, seul l’espace de stockage réellement utilisé est facturé.

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De plus, grâce à son élasticité, aucun problème pour augmenter la capacité de stockage dont vous avez besoin lors des pics d’activité. Placer son PRA dans le cloud, c’est bénéficier d’un véritable « PRA as a Service ». Dans le contexte actuel, la maîtrise et surtout la réduction des coûts constituent des facteurs de compétitivité essentiels. Toutefois, si l’argument financier est de taille, il n’est pas le seul.

Ne pas mettre ses œufs dans le même panier !

« De plus en plus d’entreprises franchissent le pas. Il y a une réelle maturité du cloud aujourd’hui, affirme Jules-Henri Gavetti, PDG d’Ikoula. Sur les moteurs d’avion, ce ne sont jamais les mêmes équipes qui travaillent sur les deux moteurs ! » Son anecdote peut prêter à sourire mais placer son PRA dans le cloud repose sur le même principe. En effet, si vous déployez votre PRA en interne, outre les coûts d’infrastructure, il ne faut pas oublier la double charge de travail suscitée. Il y a donc fort à parier que les mêmes équipes travaillent à la fois sur l’infrastructure de production et sur le PRA.

L’avantage du cloud est justement qu’il n’y a aucune répercussion en cas d’erreur. « Nous avons par exemple plusieurs clients qui ont recours à Ikoula pour du cloud privé mais qui prennent des ‘’extensions’’ vers le cloud public pour leur PRA et tendre ainsi vers l’hybridation. D’autres préfèrent toutefois le placer également en cloud privé. Chacun construit son propre PRA. » Bien sûr tout dépend des versions des applications : toutes ne sont pas adaptables au cloud ! Le PRA est surtout une première étape idéale vers l’hybridation : placer ses informations critiques « au sein de la citadelle » dans le privé et ses applications autres dans le public.

D’un environnement de préproduction à un environnement de production

Autre avantage technologique : utiliser l’infrastructure de PRA en tant que plate-forme de préproduction, comme c’est souvent le cas en entreprise. Avec le cloud, il est ainsi possible de créer son environnement de PRA, de le dupliquer, de le lancer pour voir s’il reprend bien la main… et donc de le tester en toute sécurité. Comment ? En recréant par exemple un environnement séparé pour corriger les bugs sans avoir besoin de réactiver le système.

Résultat, la plate-forme dédiée au PRA se révèle souvent plus performante que l’infrastructure principale, ce qui l’amène à remplacer la plate-forme de production lorsque celle-ci devient sous-dimensionnée. « Certains de nos clients avaient ainsi placé leur PRA dans notre cloud et il s’est avéré tellement performant qu’ils ont placé leur production chez nous et ont rapatrié le PRA chez eux. Le cloud leur offrait plus de possibilités que leur infrastructure interne. »

Tout est donc prêt pour placer le PRA dans le cloud. Seules certaines barrières psychologiques doivent encore être dépassées. Le PRA pour l’utilisateur final doit rester simple… à l’image du cloud !