Le bouton « +1 » de Google se connecte à la recherche sociale

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En lançant son bouton « +1 » sur son moteur de recherche, Google joue sur la recommandation à la manière d’un Facebook et de son outil « J’aime », pour mieux qualifier les résultats d’une recherche, avec l’aide des internautes.

Google a lancé sa fonction « Google +1 » hier aux Etats-Unis, rapporte Silicon.fr. Ce nouveau service va permettre aux utilisateurs du moteur de recherche de signaler, grâce au bouton « +1 » placé à côté des résultats, les sites qu’ils apprécient.

En effectuant des recherches, les internautes verront donc le symbole de la recommandation proposée par un de ses contacts Google.

Un bon moyen de recommander un contenu à ses contacts comme au reste des internautes. C’est aussi un moyen de limiter l’écart qui se creuse avec le géant Facebook, la firme de Mountain View cherchant à intégrer de la mise en relation dans ses services.

Après l’échec de Google Buzz, le géant américain mise donc beaucoup sur ce bouton « +1 ». Mais sans revendiquer la similitude avec le premier réseau social.

Dans une interview accordé au Point, Matt Cutts, ingénieur en chef de Google, précise qu’il ne s’agit pas d’un bouton « J’aime », l’image de celui sur Facebook. L’intérêt de cette nouvelle fonctionnalité est de rendre plus fiable les résultats pour les internautes.

Un retour, en quelque sorte, à ce qui a fait la force de Google lors son lancement en 1998 alors que son algorithme de pertinence (le fameux pagerank) s’appuyait sur le nombre de liens hypertextes (installés par des humains à l’époque) qui pointaient vers une page Web.

Néanmoins, le Wall Street Journal révèle que le bouton « +1 » ne servira pas à hiérarchiser les résultats de recherche, du moins pour l’instant.

La firme de Mountain View va également intégrer la fonction « +1 » à ses annonces publicitaires. Elle espère ainsi gagner du terrain face à un Facebook qui, grâce à ses 600 millions d’utilisateurs parfaitement qualifiés, engrange des recettes considérables.

Google veut donc remettre le principe de recommandation humaine au sein, si ce n’est au centre, de sa technologie de hiérarchisation des contenus Internet.

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