Bouygues Telecom sur des fronts multiples : antennes-relais, VoIP sur mobile, 3G, fibre

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Dans une interview au Figaro, le DG de Bouygues Telecom se déclare prêt à réduire le seuil d’exposition des antennes-relais et à introduire la voix sur IP sur mobile.

Bouygues Telecom joue la carte du volontarisme à propos des antennes-relais.

Dans une interview accordée au Figaro, le troisième opérateur mobile, devenu opérateur fixe en lançant des offres multi play (Ideo-Bbox), veut rassurer les Français sur la réduction à l’exposition des radiofréquences.

« Nous proposons de nous imposer un nouveau seuil qui n’existe pas aujourd’hui : nous sommes prêts à nous engager à ne pas dépasser le seuil de 6 volts par mètre dans les lieux de vie, comme la loi l’a fixé en Italie », déclare Olivier Roussat, Directeur général de Bouygues Telecom.

En l’état actuel, en vertu des discussions en lien avec le Grenelle des Ondes, seules des expérimentations locales portant sur le seuil de 0,6 volt par mètre sont prévues.

Dans le même entretien accordé au quotidien national en marge du lancement par Bouygues Telecom du très haut débit avec Numericable, Olivier Roussat déclare que l’opérateur introduira la « voix sur IP sur le mobile dès l’an prochain ».

La filiale mobile du groupe Bouygues n’a toujours pas avalé la couleuvre de la procédure d’attribution de la licence 3G (qui pourrait revenir à son concurrent Iliad-Free, seul candidat). D’ailleurs, l’opérateur a saisi le Conseil d’Etat à ce sujet en octobre pour contester la méthodologie.

Ce nouvel entrant est considéré comme un déséquilibre sur le marché mobile à tel point qu’Olivier a déclaré que Bouygues Telecom (8650 salariés) « a gelé toutes ses embauches depuis le lancement de l’appel à candidatures ».

De son côté, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) considère que l’arrivée d’un quatrième opérateur « ne déstabiliserait pas le marché de manière structurelle ».

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