Brevets : Apple ne saura pas tout sur Google Android

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Le 5 mars, la justice américaine avait prié Google de fournir à Apple des informations confidentielles à propos de l’écosystème Android et du rachat de Motorola Mobility. Le juge Richard Posner revient sur sa décision.

Le 5 mars, le juge Richard Posner sommait Google de répondre aux exigences d’Apple, qui sollicitait des éclaircissements concernant certaines composantes de l’écosystème Android et des précisions à propos du rachat de Motorola Mobility.

Trois semaines ont passé et l’incriminé n’a toujours pas honoré cette demande. A contrario, Motorola Mobility, passé dans son giron pour 12,5 milliards de dollars, s’est attaché à prendre sa défense et à souligner l’irrecevabilité de la demande d’Apple.

L’objection a fait mouche. Par le biais d’un écrit sommaire, la justice américaine revient sur sa décision et suggère désormais au plaignant de reformuler ses allégations en des termes « moins vagues ».

Apple, qui cherche à obtenir des informations sur certains aspects du développement d’Android, s’enquiert également des quelque 17 000 brevets passés dans l’escarcelle de Google des suites de ce rachat.

La firme de Cupertino devra cibler sa requête sur certains aspects.

Plutôt que de prendre le problème à la racine, la stratégie d’attaque jusqu’alors en vigueur impliquait de s’en prendre aux auxiliaires de l’empire Google, qui s’est nettement consolidé en 14 ans d’exercice.

En l’occurrence, les constructeurs de smartphones et de tablettes Android, boucs émissaires désignés et points d’ancrage idéaux pour déséquilibrer l’édifice.

Mais les contrariétés se succèdent. Dernier revers en date, le jugement de l’International Trade Commission (ITC) : Motorola Mobility n’a pas exploité illégalement les brevets d’Apple dans l’univers des smartphones et des tablettes.

 

 

Crédit image : © Roman Sigaev – Fotolia

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