Quoi le Brexit ? Snapchat installe son QG pour l’international à Londres

BourseEntrepriseLevées de fondsManagement
snapchat-londres

Snapchat compte faire de Londres sa plaque stratégique pour ses développements à l’international. Malgré le processus de Brexit en cours.

Update 03/02/17 : Snap a précisé que Londres ne devient pas la capitale pour le business à l’international. Elle précise le périmètre de la capitale britannique dans une contribution blog en date du 10 janvier 2017.

————–(article d’origine )—————–

A croire que le Brexit attire les sociétés IT américaines davantage qu’il ne les repousse…Dernière illustration avec Snapchat qui renforce ses équipes à Londres.

La société Internet californienne, qui exploite une app populaire auprès des jeunes mobinautes et qui constitue un candidat sérieux à une méga-IPO en 2017, vient d’installer son quartier général dans la capitale britannique pour superviser ses activités à l’international.

« Nous avons confiance dans les sociétés de création installées au Royaume-Uni », considère Claire Valoti, Directeur générale de Snap Group au niveau local, cité par Reuters. « C’est au Royaume-Uni que nos clients annonceurs sont localisés, que nous recensons 10 millions d’utilisateurs de notre app au quotidien et que nous commençons à recruter des talents. »

Les premiers recrutements pour Snapchat à Londres avaient été repérés par BusinessInsider dans le courant de l’automne 2015.

Illustration de la guerre des talents dans le numérique : Claire Valoti, en charge des activités de Snapchat à Londres, a été débauché chez le concurrent Facebook UK. Elle dispose désormais d’une équipe de 75 personnes sur place.

Quid de la France ? On apprenait fin juin qu’Emmanuel Durand (ex-Vice-Président Marketing France & Benelux de Warner Bros) avait été recruté pour prendre en main le développement des activités de Snapchat dans l’Hexagone.

Les prises de position de Snapchat en Europe sont à suivre en raison du processus d’introduction de Snap enclenché auprès de la SEC (150 millions d’utilisateurs au quotidien dans le monde, valorisation située entre 20 et 25 milliards de dollars).

L’IPO attendue pourrait survenir en mars 2017, selon Reuters.

C’est assez troublant mais les négociations en cours pour que le Royaume-Uni quitte l’Union européenne ne semble pas nuire à l’attractivité de Londres pour le business dans le numérique.

Depuis le référendum organisé en juin, des groupes Internet américains comme Google, Facebook et Amazon ont consolidé leurs positions au Royaume-Uni en renforçant leurs investissements.

Lire aussi :

Lire la biographie de l´auteur  Masquer la biographie de l´auteur