Broadcom ouvre au M2M les portes de la voiture connectée

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Broadcom prend place à bord des automobiles connectées avec deux nouvelles puces compatibles Wi-Fi 802.11ac et Bluetooth Smart Ready.

Alors que la demande en technologie sans fil dans l’univers de l’automobile devrait croître de 41% entre 2012 et 2017, Broadcom

Dans la mouvance du M2M (Machine to Machine) et de l’internet des objets, Broadcom, anticipe une forte croissance de la demande en technologie sans fil dans l’univers de l’automobile.

Estimant que toutes les voitures particulières seront équipées à l’horizon 2025, le fabricant américain de semi-conducteurs étoffe son portefeuille de produits avec les puces BCM89335 et BCM89071.

Tandis que cette dernière prend en charge le Bluetooth Smart Ready (en d’autres termes, avec la spécification « Low Energy »), la première y adjoint le Wi-Fi ‘5G’.

Cette nouvelle norme 802.11ac opère sur la bande de fréquence à 5 GHz. Ele peut donc être mise en oeuvre parallèlement au Bluetooth, lequel est véhiculé à 2,4 GHz.

Ces nouvelles puces permettront de synchroniser et de diffuser plus facilement du contenu des appareils mobile vers le système ‘d’info-divertissement’ embarqué.

La connexion pourra également se faire directement via un point d’accès Wi-Fi, lorsqu’il s’en trouvera un à proximité du véhicule.

Le Bluetooth Smart Ready autorisera l’interaction avec des objets comme les montres connectées, mais aussi des capteurs corporels qui pourraient permettre de mesurer le niveau de fatigue ou encore le taux d’alcool du conducteur.

« La connectivité dans la voiture est le nouveau terrain de bataille pour la différenciation des produits », assure Rahul Patel.

Le vice-président de la branche connectivité sans fil au sein de Broadcom estime que d’ici 2019, les constructeurs automobiles intégreront 8 fois plus d’applications compatibles Wi-Fi dans la voiture.

De telles puces revêtent laissent par ailleurs suggérer des usages dans le monde du V2X, en d’autres termes les communications entre le véhicule et l’infrastructure.

Les informations agrégées permettront au conducteur d’anticiper les dangers et les incidents de la route, mais aussi de connaître en temps réel les limitations de vitesse.

Les futurs véhicules seront notamment en mesure de calculer un itinéraire alternatif de manière autonome.

Le développement de réseaux routiers ‘intelligents’ est déjà en cours aux États-Unis et en Europe, comme le note Silicon.fr.

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Crédit illustration : Broadcom

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