Bug Facebook : les élus montent au créneau

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Deux députés socialistes veulent croire à l’existence du « bug Facebook » et appellent le gouvernement à prendre des mesures en conséquence. En parallèle, le torchon brûle toujours sur la question de la confidentialité des données.

D’un point de vue purement technique, la page du « bug Facebook » semblait tournée.

Et pourtant, s’il est désormais question de confidentialité des données et des prétendus débordements du réseau social en la matière, deux députés socialistes veulent croire à l’existence dudit bug et en appellent à la clairvoyance du gouvernement.

Marie-Christine Dalloz (2e circonscription du Jura) et Hervé Féron (2e circonscription de Meurthe-et-Moselle) remettent sur la table l’idée d’un dysfonctionnement et invitent les autorités compétentes à prendre les mesures nécessaires « tant que Facebook ne prouvera pas son innocence« .

En parallèle, la CNIL, qui a apaisé ce mercredi l’agitation collective, a rationalisé le débat pour le réorienter sur la vie privée, mettant notamment en lumière des modifications des paramètres de confidentialité entre 2009 et 2010, « de manière unilatérale et récurrente« .

Ces nouvelles règles, adoptées sans consentement des utilisateurs, ont instigué des zones grises entre messages privés, publics et « semi-privés ».

Elles auraient, de l’avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés, généré confusion dans l’esprit des membres du réseau.

En l’occurrence, des contenus à diffusion auparavant restreinte – ou accessibles uniquement à une sélection d’amis triés sur le volet – devenaient par défaut visibles de tous.

Alerté à cet égard, le gouvernement a adressé à Facebook un avertissement en ce sens, par une déclaration conjointe d’Arnaud Montebourg (ministre du Redressement productif) et Fleur Pellerin (ministre chargée de l’Économie numérique).

Marie-Christine Dalloz et Hervé Féron suivent le mouvement et exigent des sanctions en réponse à ces manquements, mais aussi au fameux bug dont ils soutiennent l’existence.

Dans l’état, compte tenu de la présomption d’innocence, c’est à ces élus d’apporter des preuves d’une éventuelle défaillance.

Mais ces accusations entretiennent un peu plus des charbons ardents depuis le 24 septembre. Dans la soirée, ce qui fut d’abord imputé à « une erreur humaine ou un problème technique » aurait entraîné cette publication de messages privés.

L’imbroglio a eu un retentissement tel qu’il n’a pas tardé à s’exporter hors des frontières de l’Hexagone.

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Facebook, de l'intérieur

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