« Bus cash-back » : comment l’opération Mailorama a mal tourné

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Avec les risques de débordement, la société Internet de cash-back Mailorama (Rentabiliweb), qui voulait distribuer des billets de banque sur Paris, a annulé l’opération à la dernière minute. Trop tard : la situation a dégénéré sur place. Enquête.

Les internautes flinguent Mailorama

Sur Twitter et sur les forums de sites Internet médias, les commentaires affluent et les internautes ne sont pas tendres vis-à-vis de l’initiative ratée de Mailorama.

Certains allant même jusqu’à demander une condamnation du service Internet pour « publicité mensongère » et pour « trouble à l’ordre public ».

« Mailorama prouve que le dicton ‘en bien ou en mal, l’important est qu’on parle de toi’ est toujours d’actualité » , commente cet internaute sur Twitter.

Le célèbre blogueur Vinvin ne mâche pas non plus ses mots sur le site de micro-blogging : « Mailorama, une campagne obscène et déja vue, une réalisation ratée, une foule aux abois. Tout est abjecte dans ce fiasco ».

Toujours sur Twitter, LeOum dit espérer « […] sincèrement que la justice imposera aux crétins de Mailorama de faire face aux conséquences de leur irresponsabilité ».

« Stéphane Boukris sur France Info: « très content », « bonne idée »…Tu m’étonnes… Et l’éthique, tu connais? » s’interroge StickVigilantes parmi le tsunami de réactions.

Pour tenter de restaurer l’image de l’opération Mailorama censée avoir mobilisé une soixantaine de personnes durant six mois mais qui a tourné au désastre, Jean-Baptiste Descroix-Vernier, Président-fondateur du groupe Rentabiliweb, a réitéré son intention de reverser « environ » 100 000 euros au Secours Populaire.

Engagement déjà pris dans le communiqué de presse initial en date du 12 novembre : « à l’issue de l’opération, Mailorama et le groupe Rentabiliweb verseront au Secours Populaire une somme identique à celle distribuée aux passants ».

(lire la fin de l’article page 4 : des plaintes contre Mailorama/Rentabiliweb ?)

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