La Carte Musique Jeunes obtient le feu vert de Bruxelles

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La Commission européenne a donné son accord pour la commercialisation de la Carte Musique Jeunes, destinée à favoriser le téléchargement légal de musique en ligne.

La fameuse Carte Musique Jeunes revient sur le devant de la scène. Censée promouvoir l’offre légale de contenus numériques et ainsi freiner le téléchargement illégal, elle devrait être lancée le 28 octobre, alors que la Commission européenne vient de donner son accord pour sa commercialisation en France.

Figurant parmi les propositions du rapport de la mission Zelnik, visant à développer l’offre légale de contenus culturels disponible sur le Web, la Carte Musique Jeunes, destinée, comme son nom l’indique, à un public âgé de 15 à 24 ans, sera vendue 25 euros et permettra de télécharger des morceaux de musique sur des sites légaux pour une valeur totale de 50 euros. La différence de  25 euros sera financée par les aides publiques.

Bruxelles, de son côté, vient de confirmer que la mise en place de cette offre en France  respectait bien le règles établies par l’Union Européenne en termes de respect de la concurrence.

« La mesure répond aux préoccupations suscitées par le fait que le volume de plus en plus important de musique en ligne distribuée en violation des règles relatives aux droits d’auteur risque d’évincer du marché les plates-formes légales de distribution de musique », note la Commission européenne .

Pour Bruxelles, cette carte spéciale est une bonne initiative pour « […] habituer les consommateurs, tant qu’ils sont jeunes, à utiliser des canaux légaux de distribution de musique sur l’Internet ».

Ce dispositif devrait s’étendre sur une durée de deux ans, avec une limite d’une Carte Musique Jeunes par an et par personne. L’Etat prévoit de débourser 25 millions par an pour financer cette offre. Ce qui correspond à l’édition d’un million de cartes par an.

Cette “Carte Musique Jeunes” devra être utilisée sur des portails Web partenaires. Chaque plate-forme concernée ne pourra recevoir une subvention de l’Etat dépassant les 5 millions d’euros. Une mesure mise en place pour éviter que le célèbre service iTunes d’Apple ne soit le seul à bénéficier de ce nouvel outil anti-piratage.

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