Ce qui ne tue pas la Google TV la rend plus forte

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Dans sa version 2.0, le service Google TV se pare d’une interface retravaillée et plus cohérente, à laquelle il adjoint l’Android Market et des contenus spécifiques, pour gommer une première expérience décevante dont les cicatrices perdurent.

Google TV mis à jour, la firme de Mountain View réédite une percée avortée dans le monde des téléviseurs connectés.

La première mouture du service, qui respire encore l’échec d’une intronisation contrariée en septembre 2010, subit un lifting d’envergure et ne garde guère que quelques cicatrices pour laisser place à une interface retravaillée de fond en comble.

De cette expérience initiale, il ne reste tout au plus qu’une immuable base : Android. De nouvelles fonctionnalités font une apparition remarquée dans cette version 2.0 qui tranche avec un galop d’essai digéré la boule au ventre, au prix d’une liquidation totale entreprise cet été.

Avouant à demi-mot que le fruit de ses aspirations « n’était pas parfait », Google a lancé, en juillet dernier, une vaste opération de promotions qui a vu les tarifs des dispositifs ainsi équipés passer de 300 à 99 dollars.

Mais à quoi bon se procurer de tels appareils si l’on ne peut rien faire avec ? Tel fut le constat désopilant de l’Américain lambda, qui a vite renoncé à l’idée de faire de son équipement audiovisuel une bête de compétition capable d’accéder à Internet et de coupler aux recherches le visionnage intelligents d’émissions TV.

C’était pourtant l’objectif de Google, qui n’a su aguicher ni les diffuseurs, ni des fournisseurs de contenus qui se sont montrés réfractaires à l’idée de s’aventurer sur un terrain que peu avant eux avaient foulé.

Mais la firme de Mountain View n’a jamais vraiment rendu les armes. De retour sous la forme d’une mise à jour gratuite, le service « nouvelle génération » accueille un Android Market enrichi en contenus dédiés, adaptés aux résolutions de grands écrans dépourvus de technologie tactile.

Moyennant quelques artifices de la part des développeurs, c’est une porte ouverte à une infinité d’applications comme des moteurs de recherche sémantique, des jeux appropriés à un contrôle par télécommande ou des composantes annexes sans rapport direct avec l’univers télévisuel (cloud ?)

Aux Etats-Unis, Google procèdera à un déploiement uniformisé à compter de la semaine à venir, dans tous les boîtiers Logitech compatibles et en tant que fonctionnalité logicielle intégrée aux téléviseurs estampillés Sony.

D’après le billet d’annonce posté à cet effet sur le blog de Google TV, il est toujours question d’un lancement européen en 2012, alors qu’Apple, au même titre que Microsoft, préparerait une solution alternative.

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