Checkr lève 40 millions de dollars pour se pencher sur votre passé

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La start-up américaine d’origine française Checkr a levé 40 millions de dollars pour optimiser son implantation sur le secteur de la vérification des antécédents judiciaires des employés de ses clients.

La start-up californienne d’origine française Checkr, spécialisée dans la vérification automatique des casiers judiciaires et des permis des travailleurs indépendants pour le compte de ses clients, a réussi à valider une levée de fonds de 40 millions de dollars, la valorisant ainsi entre 250 et 300 millions de dollars.

Ont participé à ce tour de table le fonds d’investissement Y Combinator Continuity, le véhicule de financement de l’incubateur Y Combinator, Institutional Centure Partners et Accel Partners. Depuis sa création, la jeune pousse a obtenu un financement total de 50 millions de dollars.

Fondé en 2014 par deux ingénieurs français, Daniel Yanisse et Jonathan Périchon,  Checkr, désormais basé à San Francisco, a choisi de simplifier une procédure judiciaire pas toujours évidente et rapide : la vérification certifiée du casier judiciaire d’employés ou futurs employés,  la validé du permis de conduire pour des clients comme Uber ou Lyft, ou encore la réalité des diplômes mentionnés sur un CV.

Via une interface de programmation dédiée, des entreprises peuvent ainsi lancer en quelques clics des « employees background checks » afin de s’assurer que leurs salariés sont en règle, en n’ont pas eu maille à partir avec la justice.

Face à des concurrents américains comme HireRight ou SterlingBackCheck, Checkr ne doit cesser de faire ses preuves. Son atout : proposer des vérifications dans un délai de 1 à 2 jours, contre un peu plus de 5 jours pour la concurrence.

Une fois établis, Checkr facture ses rapports d’expertise entre 20 et 30 dollars, selon les dossiers. Les vérifications de validité des permis de conduire sont par exemple plus simple à obtenir auprès des autorités américaines, car accessibles par Internet, alors que les extraits de casier judicaire demandent des recherches plus approfondies.

Ce nouveau tour de table permettra à la start-up, qui compte 3 000 clients, de partir à la pêche aux nouveaux partenariats et continuer à se développer sur le marché nord-américain (Etats-Unis et Canada).

 

Crédit image : Rawpixel.com – Shutterstock.com


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