De Clesys à Altasys : Econocom a son pôle cybersécurité

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Après s’être emparé de Clesys, Econocom prend le contrôle d’un autre spécialiste de la sécurité : Altasys. Une nouvelle division est créée à cette occasion.

Econocom multiplie les rachats ciblés et les prises de participation majoritaires dans le cadre de son plan Mutation*.

Après avoir mis la main sur Clesys en mars dernier, la SSII française absorbe un autre spécialiste de la sécurité : Altasys. Elle monte à 90 % du capital de cette société de conseil francilienne qui a réalisé, en 2014, un chiffre d’affaires de 6,4 millions d’euros, en progression de près de 25 % sur un an.

Basé à Maisons-Laffite (Yvelines), Altasys accompagne les entreprises dans la conception et la mise en oeuvre d’infrastructures de sécurité et d’architectures applicatives.

Cette expertise, combinée à celle de Clesys en matière de sécurisation des accès et à celle des équipes internes d’Econocom dans la gouvernance de la sécurité, permet au groupe de constituer un pôle Cyber Security fort de 130 ingénieurs et consultants, avec un CA initial estimé à 15 millions d’euros.

Ce nouvel ensemble assurera la sécurité des systèmes d’information, des réseaux, des infrastructures et des solutions numériques. Il sera dirigé par Gilles Auffret, actuel président d’Altasys.

« La galaxie Econocom s’enrichit […] d’un nouveau satellite pure player dans le domaine de la sécurité numérique », résume Bruno Grossi, directeur exécutif d’Econocom. Une brique supplémentaire dans l’offre de la SSII, qui a récemment participé à la création de l’entité Digital Security. Elle détient 55 % des parts de cette structure qui héberge un CERT dédié à la sécurité des objets connectés.

Coté sur Euronext à Bruxelles depuis 1986, Econocom vise les 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires – pour un résultat d’exploitation de 150 millions d’euros – à l’horizon 2017.

Les rachats d’entreprises de taille moyenne concourront à cet objectif. Il est prévu d’y consacrer 150 à 200 millions d’euros supplémentaires, grâce notamment à l’émission d’obligations réalisée fin mai (et à la trésorerie de 81 millions d’euros au 30 juin 2015, comme le souligne Silicon.fr).

En quelques mois, Econocom aura racheté Norcod (solutions autour des codes-barres), Nexica (hébergeur espagnol) et Synertrade (logiciels de gestion des achats), tout en devenant actionnaire majoritaire de Bizmatica (société de services en Italie), d’Alterway (SSII spécialisée en open source)… et donc d’Altasys.

Crédit photo : nanka – Shutterstock.com


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