Cloud : IBM explore un angle original pour se distinguer de la concurrence

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Avec IBM Smart Business Cloud (IaaS, PaaS), Big Blue tente d’élargir la dimension « dépenses d’exploitation » (OPEX) dans le cloud privé généralement associé à des « dépenses d’infrastructures » (CAPEX). « C’est toute la puissance du modèle. »

La déclinaison « Entreprise + » est disponible en mode cloud partagé ou privé à partir du deuxième semestre 2011.

Elle est censée apporter une réponse plus fine aux entreprises en termes de « flexibilité opérationnelle ».

Cette version est accompagnée d’une dose supplémentaire de niveau de service client (SLA en anglais).

Mais elle comporte aussi « un minimum d’engagement » en durée d’exploitation ou de volume de consommation : à partir de 20 machines virtuelles sur six mois par exemple.

Une formule qui serait davantage adaptée aux plates-formes de « production » des clients grands comptes (exploitation d’applications métier, data centers…).

IBM Smart Business Cloud : quelles différences entre Enterprise et Enterprise + ?

Source : IBM, avril 2011

« IBM propose l’installation [cloud privée] chez le client en mode OPEX. C’est toute la puissance du modèle », assure Fady El Kaddoum.

Et Big Blue serait le seul acteur du marché du cloud à explorer cette voie dans le cloud privé.

Que se passe-t-il si un client IBM en infogérance classique souhaite du coup changer de formule pour adopter IBM Smart Business Cloud « Entreprise + » ?

« On peut proposer ce type d’option dans le cadre d’une renégociation », considère Philippe Jarre.

Autre solution proposée pour accompagner les premiers pas des clients dans le cloud privé : la solution logicielle IBM Cloud Workload Deployer a vocation à concevoir et déployer des architectures Cloud Privé « de manière rapide et efficace » par le biais d’une interface graphique.

Open Cloud Standards Alliance : les amis d’IBM seront bien accueillis
Pour approfondir son exploration dans le cloud, IBM s’intéresse à sa « standardisation » à travers l’Open Cloud Standards Alliance, un groupe de travail avec 25 entreprises mondiales clientes (AT&T, Lockheed Martin, ADP…). Les thèmes abordés seront divers : interopérabilité, architecture, sécurité, gouvernance…En fait, IBM cherche à imposer sa vision du cloud dans le secteur IT alors que d’autres instances comme l’Open Cloud Manifesto (initié il y a deux ans) ou le Cloud Computing Interoperability Forum (CCIF) sont censées traiter des mêmes sujets. C’est mal parti pour disposer à moyen terme d’une vraie interopérabilité cloud entre Amazon, Microsoft et IBM sans passer par une bonne dose d’intégration (solution Iron Cast d’IBM par exemple).

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