Cloud : Microsoft veut apporter un avenir bleu Azure à l’Inria

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Pendant deux ans, les chercheurs de l’Inria vont pouvoir solliciter la plate-forme cloud Azure de Microsoft, qui fera office de centre de calcul permettant de mener à bien le projet AzureBrain, dédié aux recherches en neuroscience.

Un bon exemple valant mieux qu’un long discours, Microsoft va s’appuyer sur les travaux de l’Inria (Institut national de recherche en informatique et automatique) pour démontrer la faisabilité de sa solution de cloud computing public Azure (si tant est qu’elle en ait besoin), rapporte Silicon.fr.

Dans l’enceinte de leur laboratoire commun d’Orsay, en région parisienne, les deux organismes vont développer le projet AzureBrain, lequel concentre ses recherches dans le domaine de la neuroscience et de la neuro-imagerie.

Concrètement, Microsoft va mettre à disposition de l’organisme de recherche des infrastructures de calcul et de traitement sur mesure en cloud computing sur la plate-forme Azure. Des ressources informatiques qui devraient accélérer le rythme des recherches, notamment pour analyser les images de Neurospin, une plate-forme capable de générer des images du cerveau de haute précision.

Pendant deux ans, les chercheurs de l’Inria vont pouvoir pousser les data centers de Microsoft dans leurs derniers retranchements pour exécuter leurs applications sur le Web, stocker de considérables volumes de données, partager les résultats avec leurs pairs ou le reste de la communauté scientifique.

« Avec le Cloud Computing de Microsoft, notre projet d’imagerie du cerveau disposera d’un nouveau type de ressources de calcul très performant. C’est une excellente nouvelle », se réjouit Jean-Jacques Lévy, directeur du laboratoire commun Microsoft Research – INRIA.

« Nous cherchons à faciliter le travail des chercheurs, en leur donnant accès aux ressources appropriées pour explorer des volumes de données à grande échelle, et mener à bien leurs travaux collaboratifs; ainsi, il devient envisageable de mener une science centrée sur les données et d’unifier la théorie, l’expérience et la simulation », confirme Bernard Ourghanlian, le directeur technique et sécurité de Microsoft France.

L’exploitation d’Azure à des fins de recherche scientifiques dépasse le seul cadre français.

Deux autres initiatives visant à tirer parti du cloud de Microsoft sont annoncées : Venus-C (virtual multidisciplinary environments using cloud infrastructures), un projet collaboratif tiré du 7e programme cadre de recherche de l’Union européenne; et Horizon, issu de l’Université de Nottingham en Grande-Bretagne, mais dont on ne sait pas grand chose. Ils viennent compléter les partenariats précédemment annoncés avec la National Science Foundation (NSF) aux Etats-Unis et le National Institute of Informatics (NII) au Japon.

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