Conduite autonome : Samsung peut vraiment prendre la route

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Engagé dans une révision législative pour favoriser le développement de la conduite autonome, le gouvernement sud-coréen autorise Samsung à mener des tests sur la voie publique.

Le chantier de la conduite autonome peut véritablement démarrer pour Samsung : le gouvernement sud-coréen a donné à la firme l’autorisation de mener des tests sur la voie publique.

Le ministère du Territoire, des Infrastructures et des Transports (MOLIT) en a fait part lundi dans le cadre d’une annonce plus globale : il est question d’assouplir, d’ici à la fin de l’année, la législation, afin de favoriser les expérimentations à l’échelle du pays.

A été présentée, pour l’occasion, une première version du décret voué à modifier le cadre législatif (plus précisément le Motor Vehicle Management Act). Il s’agit notamment d’autoriser la présence d’un seul passager à bord des véhicules autonomes et d’encourager le développement de modèles sans volant ni pédales.

En l’état, les 375 km de routes ouverts aux véhicules autonomes se répartissent entre une voie express, cinq nationales et deux aires urbaines. Le MOLIT dit avoir accordé des permis temporaires à cinq entités qui exploitent un total de huit véhicules.

Face à une « demande croissante émanant du secteur privé pour une extension et une diversification des environnements de test », les pouvoirs publics ont mené une consultation visant à identifier les secteurs et conditions à risques. À la suite de quoi il a été décidé d’ouvrir l’intégralité du territoire, à l’exception de zones « de sécurité » pour les « populations vulnérables » que sont les enfants, les personnes âgées et les handicapés.

Hyundai avait été, comme le souligne le Korea Herald, le premier à obtenir une autorisation gouvernementale, en février 2016.

Samsung exploite justement un véhicule du premier constructeur automobile coréen pour tester ses technologies de conduite autonome fondées sur l’intelligence artificielle.

Le conglomérat a déjà fait montre d’ambition en absorbant, pour 8 milliards de dollars, l’américain Harman, connu pour ses produits audio avec des marques comme AKG et Harman-Kardon, mais dont le portefeuille comprend aussi des solutions connectées pour l’automobile : télématique, infodivertissement, sécurité… le tout additionné d’un service cloud.

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