Conduite autonome : Uber reprend la route à San Francisco

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Après deux jours d’interruption à la suite d’un accident dans l’Arizona, les voitures autonomes d’Uber reprennent partiellement du service aux États-Unis.

Remise en service partielle ce lundi pour les voitures autonomes d’Uber.

Si les deux SUV Volvo XC90 exploités à San Francisco ont repris la route après deux jours au garage, ceux déployés à Pittsburgh et dans l’Arizona sont encore à l’arrêt.

Leur circulation avait été suspendue samedi à la suite d’un accident intervenu la veille au soir au niveau d’une intersection à Tempe, dans la banlieue de Phoenix. Uber avait préféré appliquer le principe de précaution le temps qu’une enquête soit menée.

Les premiers témoignages laissent suggérer que le SUV, qui était vraisemblablement en mode autonome au moment du crash, n’en est pas responsable :  un autre conducteur aurait refusé la priorité.

D’après TechCrunch, le come-back à San Francisco s’explique par le fait que les deux voitures exploitées sur place en sont à un stade plus avancé que le reste de la flotte.

Reste que la route est encore longue, comme en a témoigné la récente fuite de documents internes : une reprise en main par un conducteur est encore fréquemment nécessaire (tous les 1,3 km en moyenne sur la semaine du 2 au 8 mars 2017).

Un autre incident, sans dommages, avait été filmé en fin d’année dernière à San Francisco : le non-respect d’un feu rouge par l’un des véhicules autonomes d’Uber. L’entreprise s’était défendue en expliquant que l’auto était, à ce moment-là, en conduite manuelle. Ce n’est pas ce que plusieurs sources internes ont confié au New York Times.

Crédit photo : Uber

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