Constitute : Google guide les Etats qui veulent une constitution

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Google a présenté un nouveau portail Internet, nommé Constitute, qui recense l’ensemble des constitutions adoptées par les pays du monde jusqu’en septembre 2013. L’objectif est d’aider les Etat à rédiger leurs propres constitutions.

Ce lundi 23 septembre, Google a dévoilé le portail Constitute qui recense l’ensemble des constitutions ayant été adoptées sur la planète jusqu’à aujourd’hui.

Le portail a été présenté à New York avant le début de l’assemblée générale de l’ONU qui aura lieu cette semaine, explique l’AFP.

Le but de ce projet était avant tout de proposer une base de documents fiables pour les politiciens et diplomates du monde entier, et notamment ceux des pays en pleine transition politique.

Ces derniers cherchent souvent à stabiliser leur situation en rédigeant des constitutions efficaces et équitables.

« Nous voulions réunir et organiser en ligne les constitutions, les rendre accessibles et utiles aux gouvernements qui se trouveraient dans un processus constitutionnel », déclare Jared Cohen, directeur de Google Ideas, le groupe de réflexion de la firme de Mountain View.

Cette initiative repose avant tout sur un programme de recherche universitaire américano-britannique et baptisé « Comparative Constitutions Project« .

Celui-ci vise à réunir l’ensemble des constitutions qui ont été adoptées (même si elles ne sont plus en vigueur) partout dans le monde jusqu’en septembre 2013.

Elles sont ensuite ordonnées de telle manière qu’un internaute peut retrouver l’ensemble des textes soit par sélection des Etats, soit grâce à la présence de près de 350 entrées thématiques.

Cette entrée thématique permet aux intéressés de ne se concentrer que sur les paragraphes susceptibles de les intéresser pour un sujet donné (campagnes électorales, droits des minorités, etc.)

Google n’est pas le seul acteur à avoir soutenu ce projet. Indigo Trust et IC² ont participé au financement du projet et le développement du site a été effectué par Psycle et le Miranker Lab de l’Université du Texas.

La prochaine étape de développement du projet consiste à traduire le site Internet en cinq autres langues fortement utilisées dans le monde et présente aux Nations Unies (français, espagnol, russe, arabe et chinois).

D’après l’AFP, le président récemment élu de Tunisie, Moncef Marzouki, s’est dit « fasciné » par cette initiative qui sera sans doute « extrêmement utile » à son pays, encore instable après le Printemps Arabe.

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Crédit image : Constitute


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