Contract Live : la start-up française veut devenir le Salesforce des contrats

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Exploitée par WitchBird, la plate-forme Contract Live propose une solution SaaS de gestion des contrats. Cette jeune pousse dispose d’appuis surprenants et a démarré son expansion internationale, notamment les Etats-Unis.

Une extension américaine

Mathieu Lhoumeau explique que sa start-up n’a pas encore levé de fonds :

« La société est entièrement financée sur fonds propres. Florian et moi avons mis au départ le peu d’argent qu’il restait de nos prêts étudiant, et comme on a fait du chiffre d’affaires dès le départ, les aides de type OSEO nous ont permis pour tenir. »

« On a un budget marketing de zéro euro, et les clients rentrent sans cela, grâce au bouche à oreille. Et on a chaque semaine des prospects qui nous trouvent grâce à Google, et ils signent. »

WitchBird/Contract Live emploie maintenant 11 personnes, et la plate-forme compte 600 entreprises inscrites, dont 50 ayant souscrit à une offre payante.

Mais le jeune entrepreneur n’exclut pas de solliciter bientôt des investisseurs :

« On sent un gros potentiel derrière, surtout aux États-Unis. Si on lève des fonds, ce sera vraiment pour faire du développement, accélérer notre expansion, commencer à faire de la publicité… »

L’ouverture du service aux États-Unis a d’ailleurs permis aux deux fondateurs de s’exposer à une culture d’entreprise très différente :

« On était à San Francisco en mars. Je pense que la vraie différence avec la France est le rapport à l’innovation. Une société américaine a la concurrence dans le sang, c’est vital là-bas, et du coup ils veulent absolument garder leur avantage compétitif. »

« Quand on arrive avec un logiciel comme Contract Live, ils nous accueillent à bras ouvert, ils l’essayent, et si ça marche ils signent tout de suite. »

« En France, on a toujours un peu peur de la nouveauté, les entreprises préfèrent des prestataires avec 30 ans d’expérience. Mais ça change. Si on a réussi à signer des accords avec les groupes Lagardère et Iliad-Free alors qu’on est une société très jeune, ça montre une certaine évolution. »

Au point que peut-être, à terme, la jeune pousse pourrait transférer toutes ses activités commerciales vers les États-Unis « et garder le développement en France, parce qu’on a vraiment la chance d’avoir beaucoup de compétences ici. »

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