Contrefaçon de logiciels : Symantec obtient gain de cause

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L’éditeur de solutions antivirus obtient 1 million de dollars de réparations de la part d’un contrefacteur qui a également copié des produits Microsoft.

Symantec remporte une nouvelle victoire contre les pirates. L’éditeur de logiciels de sécurité a obtenu gain de cause dans un procès, lancé en novembre 2004, contre la société américaine Microsource International, accusée de contrefaçon. Li Chen, l’entrepreneur inculpé dans l’affaire, a plaidé coupable et a accepté de verser au plaignant 1 million de dollars de dommages et intérêts.

Entre avril 2002 et octobre 2004, Microsource International a vendu des copies pirates des logiciels de Symantec pour une valeur totale de 9,9 millions de dollars, selon les éléments recueillis par la partie civile. Près de 5 100 logiciels contrefaits ont été saisis dans les locaux de l’entreprise, au cours d’une enquête conduite notamment par le FBI (Federal Bureau of Investigation).

Microsoft, une autre victime

« Ce procès a bénéficié de la collaboration de certains clients qui ont envoyé des exemplaires de logiciels contrefaits à la Brand Protection Task Force de Symantec », ajoute William Baird, directeur des enquêtes chez Symantec.

Microsoft, également victime de l’activité illégale de Microsource International, a apporté son soutien à Symantec pour cette action en justice. Li Chen s’est engagé à dédommager le groupe de Bill Gates à hauteur de 95 000 dollars.

Très concerné par le piratage de logiciels, Microsoft a récemment engagé des poursuites judiciaires contre huit de ses partenaires revendeurs, accusés d’avoir distribué des contrefaçons entre autres de Windows XP et d’Office 2000 Professional (voir édition du 20 septembre 2005).

19,5 millions de dollars de réparations

A l’instar de Microsoft, Symantec lutte activement contre la contrefaçon de ses produits. Depuis septembre 2003, il a ainsi obtenu gain de cause dans plusieurs affaires notamment contre les sociétés Sam Jain, Papa B Enterprises, Maryland Internet Marketing, eCommerce et CD Micro. Au final, l’éditeur américain a reçu plus de 19,5 millions de dollars de réparations ces deux dernières années.