Coup d’envoi de l’opération TIC & PME 2010

Cloud

Le programme gouvernemental vise à favoriser l’usage des nouvelles
technologies par les PME. Une enveloppe de 12 millions d’euros est allouée.

Le ministre délégué à l’Industrie François Loos a donné le coup d’envoi le 7 novembre de l’opération TIC & PME 2010. Objectif : améliorer la productivité et la compétitivité des entreprises françaises grâce à un meilleur usage au quotidien des technologies numériques. Six tables rondes ont présenté les applications concrètes des TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) pour chaque filière industrielle. La démarche vise pour la France à « tirer pleinement parti de l’usage des TIC pour ses PME« , a soutenu le ministre.

Thierry Breton, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, avait lancé en juin 2005 la première étape du plan TIC & PME 2010 avec un appel à projet doté de 7 millions d’euros pour favoriser l’investissement des PME dans les TIC. François Loos a annoncé qu’un deuxième appel à projet serait lancé en 2007 doté d’un budget de 5 millions d’euros. La dotation globale s’élève donc à 12 millions d’euros.

Le gouvernement évoque plusieurs avantages pour inciter les entreprises à passer à l’ère numérique. Ainsi, la numérisation des données assurerait un gain de temps et une réduction des erreurs de commande ou de livraison. Deuxième argument : la standardisation des échanges interentreprises à travers une plate-forme numérique unique permettrait de gagner en compétitivité.

Sous la supervision de l’ancien DSI de Renault

Le plan TIC & PME est suivi par une instance de coordination associant acteurs économiques et pouvoirs publics. Le 11 mai 2006, François Loos a nommé Jean-Pierre Corniou, ex-DSI de Renault, président de l’instance de coordination TIC & PME.

Cette instance a comme priorité de favoriser la mise en oeuvre d’outils dans les entreprises d’une même filière avec la création d’une « chaîne numérique » b asée sur le modèle de ce qui se fait dans certains secteurs comme l’aéronautique ou l’automobile.

Dans ce même ordre d’idée, l’objectif est de mettre en place l’interopérabilité entre les outils développés dans les différentes filières en favorisant la normalisation et la standardisation des formats d’échanges de données entre entreprises.

Par ailleurs, François Loos a évoqué la contribution française pour une Europe numérique, présentée le 8 juin dernier lors du Conseil européen sur les télécommunications. Dans cette contribution, quatre axes sont prioritaires : assurer l’accès de tous à la société de l’information, créer les conditions favorables pour déployer les infrastructures notamment par des normes techniques communes, promouvoir les contenus numériques européens et accroître l’effort de recherche et développement dans les TIC.