Couverture mobile : l’Etat prêt à faire un gros effort financier

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2G-Emmanuel Macron

Pour couvrir d’ici 2017 en 2G et 3G les zones blanches de notre territoire, l’Etat serait prêt à débourser environ 70 millions d’euros pour aider au déploiement des infrastructures.

Emmanuel Macron réunissait, en compagnie de Jean-Michel Baylet, ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales, les représentants des opérateurs mobiles, des maires et des association d’élus à Bercy ce 24 février.

Objectif de la réunion : avancer sur le programme de couverture mobile et Internet des zones blanches.

Rappelons qu’un protocole d’accord a été signé entre le ministre de l’Economie et les opérateurs qui se sont engagés auprès de l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) à couvrir intégralement le territoire habité en 2G avant la fin de l’année et en 3G d’ici la mi-2017.

Or, à ce jour, il reste 268 centres-bourgs à couvrir en 2G sur les 3600 communes rurales concernées, rappelle Silicon.fr. Et le gouvernement a bien l’intention de tenir ses promesses vis-à-vis des élus de ces zones et leurs occupants. Surtout à quelques mois des présidentielles.

L’Etat entend donc prendre à sa charge les coûts de construction des infrastructures nécessaires à la couverture mobile, rapporte Les Echos. Une facture qui devrait s’élever à 30 millions d’euros pour dresser des pylônes et autres points haut sur lesquels les opérateurs viendront installer leurs antennes. Il faudra ensuite s’attaquer à l’élargissement de la 3G (ou 4G directement).

Par ailleurs, le programme comprend également la couverture de zones non habitées mais néanmoins animées professionnellement comme des centres de congrès, des zones commerciales ou touristiques. Au moins 800 sites ont été identifiés pour être couverts d’ici 2020.

L’Etat avait prévu de financer 30 000 euros par site, le reste étant à la charge des collectivités. Une participation au déploiement des pylônes qui va finalement s’élever jusqu’à 50% des frais de financement néanmoins plafonnés à 50 000 euros.

Cette nouvelle initiative des conditions de soutien financier fera passer la participation de l’Etat de 24 à 40 millions d’euros environ, toujours selon le quotidien économique.

Cette fois, les opérateurs n’auront vraiment plus d’excuse pour ne pas déployer leurs services dans les zones rurales les plus reculées. Même si elles ne concernent que 2% de la population.

 

Crédit image : hin255 – Shutterstock.com

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